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UGSP-CGT Communiqué de presse après la manifestation nationale du 8 novembre 2007 à Paris

Mise en ligne : 9 novembre 2007

Texte de l'article :

2500 dans les rues
de PARIS

A l’appel de leurs syndicats nationaux UFAP-UNSa et CGT Pénitentiaire, représentants 53,5% des Personnels Pénitentiaires, 2500 Collègues venus de toutes les régions ont manifesté hier dans les rues de PARIS.

Le succès de cette manifestation est incontestable. Les secrétaires généraux des deux syndicats remercient vivement les Collègues qui se sont fortement mobilisés sur leur temps de repos ou leurs congés annuels. L’administration par son mépris, nous a entraînés dans la rue ; nous avons su nous y rassembler avec dignité et démontrer notre combativité et notre détermination à faire changer les choses.

Au-delà de toute polémique, l’importance de la mobilisation historique démontre qu’il ne s’agissait pas que d’une manif de syndicalistes, comme tenterait de le faire croire le ministère, mais bel et bien d’une lame de fond puissante, révélatrice d’un profond malaise et d’un mécontentement grandissant.

A l’issue de la manif, une délégation de nos deux syndicats a été reçue au ministère. Une nouvelle fois, la ministre a démontré qu’elle n’est pas la ministre des prisons mais plutôt celle des salons, en brillant par son absence. Elle a d’ailleurs enfoncé le clou en laissant à de vagues conseillers et au directeur adjoint de cabinet, le soin de nous recevoir.

Aucune réponse n’a été donnée aux revendications des Personnels, les conseillers se contentant de dire qu’ils n’avaient aucun mandat sur l’indemnitaire et renvoyant à la Loi pénitentiaire d’éventuelles discussions sur les missions.

Devant autant de mépris envers les personnels, les syndicats UFAP-UNSa et CGT Pénitentiaire ont claqué la porte :

- Ils affirment que l’ensemble du dossier revendicatif reste à conquérir,
- Ils refusent de tomber dans le piège de la division,
- Ils réaffirment leur volonté d’unir les personnels dans l’action pour gagner sur leurs revendications et les besoins du service public.

Les syndicats UFAP-UNSa et CGT Pénitentiaire ont convenu de se retrouver rapidement autour d’une table afin d’examiner les conditions de la poursuite de l’action.

La Ministre a tort de mépriser les Personnels et leurs revendications.
Si elle ne choisit pas la voie de la négociation, elle contraindra les Agents à poursuivre le chemin de l’action !

Paris, le 9 novembre 2007

 Jean-François FORGET 
 Secrétaire Général de l’UFAP-UNSa 

Céline VERZELETTI

Secrétaire Générale de la CGT Pénitentiaire