Réalisateur de documentaires, David André s’est toujours penché sur
des domaines sensibles et parfois polémiques qui laissent transparaître
les maux de la société, tels que Guantanamo, le malaise de la presse
aujourd’hui ou encore la peine de mort. C’est finalement pour son film
sur la peine capitale, Une peine infinie, dans lequel il
revient sur les lieux d’un premier reportage fait 10 ans auparavant sur
Sean Sellers, condamné à mort à l’âge de 16 ans pour le meurtre de 3
personnes, et dans lequel il tente de retrouver tous les protagonistes
qu’il sera récompensé en mai 2011 du prix Albert Londres dans la
catégorie audiovisuelle.