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(2007) Des prisonniers de Sequedin (59) dénoncent leurs conditions de détention

Mise en ligne : 14 juin 2007

Dernière modification : 28 décembre 2010

Texte de l'article :

Un certain nombre de courriers émanant de prisonniers de la prison de Sequedin (59) font état de brimades et de diverses exactions de la part des gardiens et viennent recouper les témoignages de proches et d’intervenants dans cette prison.
Les faits nous semblent assez graves pour que ces renseignements soient approfondis. Nous comptons donc sur vous pour relayer ces informations le plus largement possible.

Action Prison actionprison@yahoo.fr

Ces courriers ont été communiqués aux associations et syndicats Sud, CNT, Spiritek, Parcours de femmes, Ban public, OIP, Repoussons les murs, Trait d’Union, Génépi, La Brèche, L’Envolée, Oxygène, CSP59, Scalp, Gdale, Passons-nous des frontières, MRAP, GISTI, Zéro de conduite, Prison-Justice59, CIMADE, Comité Basque, associations de la MNE, ainsi qu’à divers médias de la presse écrite.

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Mai 2007,

Je vous fais part de cette lettre pour vous faire savoir un peu mes conditions carcérales. Je suis incarcéré ici à Sequedin depuis plus d’un an et cette prison est très difficile, car la surveillance est trop, c’est trop galère. Premièrement le racisme tourne trop dans cette prison, je suis algérien, je ne parle pas très bien le français, ils se moquent de mon accent et me disent : « retourne dans ton pays », je suis prêt à témoigner mes dires. Je ne comprends pas pourquoi ils s’acharnent sur moi sans cesse. Aujourd’hui, ils m’ont fouillé la cellule, et mes cantines alimentaires je les ai retrouvé à terre, ils me prennent pour un chien, parce que je suis pas français. Je suis condamné et je voudrais aller au CD, détention pour grosse peine. (Six ans ferme)

Mon frigo, ils me l’ont retiré sans raison, par discrimination, je pète un plomb, je crois que je ne suis pas le seul. On a fait cette lettre pour vous faire part des agressions verbales mais aussi des fois elles sont physiques.

Ce matin, ils m’ont insulté pour me dire de rentrer dans mon pays, mais ils ne savent pas que mon pays est tellement plus beau, enfin ce n’est pas pour cela que j’écris.

On peut pas aller au sport comme on a le droit, par exemple je suis sans télé depuis trois jours, ils l’ont enlevé parce qu’ils ont leurs raisons, j’ai écris à la chef mais les surveillants ont déchiré le courrier, donc pour se faire entendre, il faut d’abord parler au psy et seulement lui fait bouger les choses. On a aucun respect ici, on est des détenus pas des chiens.

De plus, ici je travaille, je suis réinsérable. Mon comportement est favorable, et je pense que je peux rester très gentil longtemps, donc on espère tous que vous allez faire bouger les choses afin que nos conditions carcérales se passent mieux.

En bref, je pète les plombs. J’en ai marre, ils m’insultent tous les jours et quand je parle ils viennent à plusieurs 7 ou 8 personnes pour frapper plus fort. Je suis prêt à témoigner pour la personne qui est morte au mitard, car je la connaissais très bien et je vous garantis que c’est pas lui qui a mis fin à ses jours. Je témoigne car j’avais beaucoup d’estime pour lui et il était quelqu’un de très gentil et de très sérieux.

Yacoub.

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Deuzième quinzaine mai 2007.

Mohamed

mandat de dépôt depuis un moment

Je vous écrit cette lettre pour vous faire part des conditions carcérales qui sont vraiment dures ; je vous fait part de la misère que l’on doit subir. Je commence par la bouffe qui franchement est infecte. Celui qui ne cantine pas, et bien il peut souffrir, c’est clair. Ici la direction ne laisse pas les détenus respirer, une fois sorti de la cellule on ne peut plus parler jusqu’à la cour, on nous prive de sport et de pas mal d’activités. Je veux vous dire que cette prison de Sequedin, et bien il aurait du l’appeler sequedingue parce qu’ici c’est dur. Il profite grave, ils font la misère aux détenus. Ils nous gueulent dessus et se croient les plus balaises. Ils ne savent pas que c’est Allah le tout puissant. Ici, nous on est de la merde. AH oui, les promenades, 50 minutes quand ils sont en plein moral, sinon on passe des fois 45 minutes. Ici c’est 22h15 la semaine. La cellule c’est infernal, on pète les plombs. J’en ai marre on a pas le droit de parler ici, sinon c’est des menaces directes. On subit de la discrimination, le racisme. Ils nous font la misère. J’ai déjà été incarcéré. Mais pas dans les conditions comme celle-là. Ils poussent les gens au suicide et c’est Sarkozy qui leur donne les pleins pouvoirs. Ici quand il a été élu président, les surveillants avaient le sourire d’un air de dire qu’on est dans la merde et ils le montrent bien. Je vous promets qu’on vit des conditions terribles terribles. On a pas droit au linge, sauf le jeudi donc on se tape les mêmes fringues. Ils nous surveillent en permanence. Heureusement, Hamdullah, on a la foi, ce qui nous fait tenir. Il y a des gens qui sont condamnés et ils veulent pas les transférer dans d’autres prisons, juste pour le plaisir de faire la misère. Le Ramadan approche et en cantine, c’est pas la joie. On est détenu, certes, mais pas des animaux. Moi, j’ai toujours pas fait de sport depuis que je suis ici et c’est dur de rester 22h/24 en putain de cellule. J’en ai marre de la direction. Je dois toujours écrire et j’ai jamais de réponse de leur part. Ma montre est à la fouille. Ca fait un moment que je la réclame et j’ai toujours rien eu. Et c’est pour avoir l’heure pour les prières. Mais ici quand on est musulman, ils nous disent Al Quaida. On vit mal, très mal. Ils poussent les gens à se pendre, oui à se pendre. Petite anecdote : j’ai demandé un couvre matelat et bien j’ai jamais reçu, pourtant cela fait partie du soit disant réglement. Ici c’est pas la justice mais de l’injustice grave. J’ai toujours pas de parloir, des surveillants cachent le courrier de certains détenus. Ils nous font la misère comme ils veulent. Ecoutez celle là : mon cousin faisait l’appel à la prière et bien ils ont fouillé sa cellule et ils l’ont trainé jusqu’aux cellules d’isolement , ils l’ont mis à l’écart et ils disent qu’il est Al Quaida parce qu’il mettait une cassette du coran. ; Pour voir l’aumonier musulman ici c’est presque impossible. Mais pour les chrétiens ou alors le culte juif, là, c’est autre chose. Je vous jure que si personne ne réagit dans pas longtemps il va y avoir des morts. Les gens sont à bout. Un gars qui est ici depuis 7 ans et 4 mois il n’est toujours pas condamné : cela est grave, de plus qu’il se tient tranquille et bien la semaine dernière, il était au mitard pour des raisons que seuls les surveillants ont inventé.

Les gens attendent 3 /4 mois avant d’aller en musculation ou au foot : c’est pas normal. C’est les brigadiers qui choisissent comme ils veulent, c’est du favoritisme, de la discrimination. Il y a quelques bons surveillants, mais c’est loin d’être la majorité. On en a marre grave grave.

Bientôt ils vont faire quoi, nous mettre un tampon au front à croire. C’est terrible, en plus des barreaux, il y a une grille ; on dirait qu’on est des singes ; ils ont un micro et nous parle à l’interphone. C’est quoi ca, c’est un zoo. ? On est du bétail, ouais du bétail ; mais normal, c’est Sarkozy.

Je pense à vous qui êtes libres. Ne nous oubliez pas. Merci par avance, mille fois.

Mohamed

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Mai 2007,

"Des cacahuettes pour les détenus"

Je vous invite à un petit voyage dans les méandres de la prison de Sequedin, histoire d’ouvrir les consciences des autocthones qui n’ont aucune idée de ce qui se passe derrière les barreaux de cet établissement, aux capitaux privés tel une multinationale inscrite en totale équation à ce système ultralibéral !Ce dernier fonctionnant avec un réglement intérieur digne d’un régime totalitaire, et, auquel les élus, les médias ou autres n’ont aucune connaissance ! Le détenu, qui à l’origine doit juste être privé de liberté, mais non de ses droits, de sa dignité et de son intégrité est complétement mis à nu dès son arrivée.Les surveillants s’appliquent à vous rabaisser et vous faire comprendre que vous n’êtes rien, que vous n’aurez rien hors mis ce qu’ils voudront bien vous donner ! Et encore, pour moi le petit blanc, j’ai un traîtement dit "normal", ce qui n’est pas le cas pour les autres détenus français, mais d’origine diverse auxquels on réserve un traîtement spécial ! Pour le moindre incident, ils vous collent un rapport, ou vous passez aussitôt en commission de discipline, dans une salle tel un tribunal, où ces messieurs et dames sont placés tel un juge et ses ascesseurs, avec un pseudo greffier qui tape à la machine, histoire de bien souligner qu’être surveillant de prison n’est vraiment pas une vocation, et jouent à se faire passer pour ce qu’ils ne sont pas, histoire de se sentir exister et de pimenter leur quotidien morose, tels des enfants jouant aux gendarmes avec des pistolets en plastique ! Il est bon aussi de souligner que suivant leur convenance, (à la tête du client) (le délit de sale gueule existe ici), ils vous inscrivent ou non aux diverses activités de la prison, ont le pouvoir de vous livrer ou non vos cantines. Bref, que vous soyez dans un aucun confort qui soit, en sortant de la cellule au mieux deux heures par jour, quitte à ce que vous pétiez les plombs histoire de vous offrir quelques vacances au mitard !
Et pour terminer, je tiens à vous signaler, que ces messieurs, donneur le leçons, sont eux-mêmes hors la loi ! Pour bien accentuer notre enfermement dans nos sept mètres carrés, ils nous ont posé des grilles en plus des barreaux, ce qui fait que l’on ne peut même plus sortir le bras dehors, et que le soleil arrive à peine à pénétrer dans la cellule. Il ne manque plus qu’à ouvrir au public et nous jeter des cacahuettes tels des singes en cage ! Ces messieurs payent une amende à la ville tous les mois car celà leurs étaient interdit. C’est la dicature en douceur !

Je tourne en rond dans mes cellules,
Je suis en somme, un somnanbule
En létargie, juste en sommeil
Dans ces quatre murs, je me réveille.
Puisse-t-on un jour être enfermé
Dans ce béton de malfamés
Puisse-t-on un jour avoir son âme
Dans ce vacarme et dans ces flammes...

Afar

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Le 1 Mai 2007,

Je suis remonté hier du mitard. J’y goûte assez bien depuis mon arrivée. Il faut dire qu’ici la répression bat son plein. Le cachot ne désemplit pas, c’est un réel fonds de commerce tant la commission de discipline s’octroie ses petits plaisirs jusqu’à instaurer une liste d’attente. La suzeraine des lieux, à savoir Valérie Duvivier, trône au sein de cet aéropage administratif.

Là, je venais d’être sanctionné pour insultes à OPJ, soit un lardu. Ben oui, forcément, après des années de détention, la rencontre chasseur - chassé demeure toujours aussi sensible, son déplacement étant déjà une provocation puisqu’il subodore une possible mise à table. Il faut dire qu’avec la prévisible intronisation du p’tit César aux rênes du pouvoir, ils rêvent d’un retour au régime Vichyste. Désolé, quel que soit le prix à régler, certains demeurent francs-tireurs donc « Merde aux keufs ».

Plus sérieusement, le climat ambiant prend un caractère réverbant. Ils en sont arrivés à amputer notre correspondance et à refouler certains de nos journaux. En effet, la semaine dernière, une rétention a été opérée sur C.Q.F.D et la Cavale, sachant que ces publications étaient et sont toujours consultables par ailleurs. Idem pour l’Envolée qui, malgré un envoi familial, feuille par feuille, n’a plus droit de cité. Plus avant, il m’est dorénavant interdit de correspondre avec ses rédacteurs tant il me fut saisi, jeudi dernier, une lettre qui leur était adressée. Celle-ci ne contenait aucune insulte, menace et ne possédait aucun caractère diffamatoire puisqu’elle ne faisait que rapporter partiellement ce que nous subissions ici à différents niveaux !!!

Voilà où nous en sommes. Rassurez-vous, cela ne nous empêchera pas d’écrire et de vous faire parvenir notre humble prose mais soyons sérieux, est-ce que madame Duvivier ne serait à même d’activer un radiogoniomètre afin de repérer et de brouiller votre fréquence, vous obligeant à prendre le maquis ? J’ai crainte pour vous.

Nous sommes en plein processus régressif, à quand l’amputation de la presse périodique au gré de la teneur subversive des articles, ce qui était de mise avant 74 ? Peu importe que la sécurité interne ne soit mise en cause ainsi que stipule l’article D 415 du Code de procédure, on interdit pour le seul fait de contenir et d’exercer une pression coercitive sur ceux qui refusent de plier l’échine. Plus que l’hostilité de principe à l’égard du détenu, il y a ici l’humain et ce qui peut l’être, il y a l’homme et l’ayant-droit, tout n’étant qu’une question de frontières. De tels procédés sont pernicieux car ils mutilent la personnalité, ou tentent d’y parvenir, en l’amputant de son essence, en procédant à une opération réductive de l’être, limité à son seul état végétatif. Ils s’immiscent dans le quotidien carcéral jusqu’à opérer un contrôle absolu des gestes et pensées, de par l’arbitraire souverain.

L’apprentie-freudienne de service, responsable du quartier B, a mentionné sur le rapport disciplinaire que je possédais un « égo surdimensionné ». Possible ma cocotte, je n’ai jamais procédé à ce type d’introspection, mais tant qu’il me permettra de refouler les personnes de ton engeance, je m’en accommoderai. Ce cloaque est un centre de regroupement régional des Eris. Dès lors, la soldatesque possède en majeure partie une double casquette, gérant la masse enfermée tel un matériel d’entraînement, Tabassages fréquents, insultes, on est dans un processus d’avilissement permanent. Rien ou presque ne filtre.

Ici, toute arrivée en transfert est synonyme de rétention d’une partie du paquetage, induisant l’achat de nouveaux objets prioritaires (thermo-plongeur, Mach III et ses rechanges, etc...), qui plus est coûteux pour des budgets souvent limités. On saisira qu’il y a là une parfaite harmonie public-privé, totalement éprouvée, où la société de gestion tire un profit direct des agissements du premier. On a le sentiment, si l’on y ajoute la disparition des sacs de linge au parloir, procédé coutumier forcément imputé aux familles, qu’ils organisent une gigantesque braderie de nos effets. A ce stade, que les protagonistes soient intégrés à nos promenades avec le sigle « canaille » brodé au poitrail car ils ne valent guère mieux !!!

Fort à parier que ce type d’établissement, où le « confort » physique n’est qu’un leurre, anxiogène et déshumanisant, va se généraliser, selon le sacro’saint principe d’américanisation du système, s’étendant au monde carcéral. Ce ne seront que des usines à récidive car ce qui est ingéré à un tel niveau ne peut qu’être régurgité sur le groupe social dès le moment venu.

On voit l’exemple de Liancourt qui demeure un lieu de rétorsion extérieure, car après les actions punitives récurrentes, qui oserait contester qu’elles s’inscrivent dans un contexte programmé d’action-réaction ?

Xavier

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Le 18.05.2007,

Alcatraz en France,

Voici le récit de mon histoire au « mitard » pour des faits bien sûr, pas trop justifiés. Le jour de mon arrivée, ils m’ont fait la misère, m’ont traité, m’ont menacé ; un surveillant m’a dit « on va venir te tuer sale arabe ». « si tu as des couilles, suicide-toi », et « une fois arrivé au ciel, tu passeras le bonjour à Allah ! ». « Vive Sarko ! ».

Ils m’ont coupé l’eau pendant 24 heurs, sachant qu’étant musulman, je ne mangeais pas de porc, m’en ont ramené pendant 3 jours, je n’ai pu manger que des fruits. Ici, a « sequedingue », les surveillants nous prennent et nous traitent comme des merdes, des vaut rien, et même parler avec mes potes m’était interdit.

Les surveillants n’appliquent pas la loi en vigueur dans les prisons ; ils font les leurs.

Ce qu’ils veulent, c’est nous détruire, l’un après l’autre. En partant avec des désavantages certains dues à nos origines magrebhines, ils nous ont tous dans le colimateur ce qui fait que même quand on a rien fait on est coupable et que l’on ne peut rien obtenir. Ils nous volent, il manque toujours du linge ou des cantines. Ils ne sont pas là par vocation et certains sont jaloux de la situation des détenus.

Le marseillais.

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Sequedingue, , le 8 mai 2007.

 Ici, toujours le même climat. Il devient crucial que nous alertions intégralement des agissements locaux. Chaque jour, ils nous précarisent un peu plus, altérant notre équilibre par l’application de mesures iniques et d’atteintes permanentes à nos libertés fondamentales.

L’Envolée a été informée, idem l’OIP dont la coordinatrice locale a été alertée concernant la disparition d’affaires dans les paquetages et le racket légal perpétré sur les sacs de linge dont familles et détenus sont victimes. En l’état, aucun moyen de recours, aucune preuve directe si ce n’est le constat immédiat.

Nous sommes excédés, ayant le sentiment d’effectuer une sur-sanction dans un endroit dispensé du règlement officiel des prisons, bafouant les dispositions du code de procédure pénale, appliquant son autorité et justifiant ses excès de par l’infra-pénalité en vigueur, tablant sur la méconnaissance de nombreux détenus quant à leurs droits effectifs. Quoi de plus aisé, dès lors que la censure livresque est absolue là où la détention du « Guide du prisonnier » est mal venue.

Il règne localement un arbitraire ignoble étayé par des diktats qui ne le sont pas moins. Nos combats personnels se veulent convergents, chacun étant tôt ou tard confronté aux mêmes provocations, abus et, forcément, sanctions. Tour à tour, nous sommes orientés vers le mitard, passage obligé de ce cloaque. On ne peut y faire abstraction si l’on désire demeurer soi-même et préserver tant que faire se peut sa personnalité. Nul n’est à l’abri de cette option banalisée, ratifiée dans une optique sadique. Que Sequedingue soit une fosse septique, soit, mais nous n’en serons jamais la matière première !!!

Il n’est aucun établissement de la circonscription pénitentiaire de Lille qui ne fasse subir à son effectif un régime comparable à celui de Sequedingue. A ce stade, nous souhaiterions être soutenus par un comité extérieur et obtenir une médiatisation suffisante de notre condition afin d’enrayer les agissement actuellement perpétrés à notre encontre.

Qu’ils cessent de mystifier une partie de l’opinion en organisant des manifestation sportives internes (qui plus est féminines) relatées par des journalistes aveugles ou complices alors que le mitard ne désemplit pas, faisant parfois l’objet d’une liste d’attente tant on y réserve sa place dans un turn-over permanent. Nul n’est dupe !!!

J’en profite pour souligner l’esprit collaborateur des services annexes, faisant corps avec la politique en place, copains comme cochons, lesquels n’ont de social, de médical ou de pédagogique que le terme. S’il est dit que les hyènes ne se mangent pas entre elles, l’adage est présentement vérifiable. A savoir que toute mesure d’assouplissement (permission, conditionnelle et remise de peine) relève de l’avis partiel mais prépondérant de ces gens-là fait froid dans le dos !! Quid de l’objectivité et de l’impartialité requises en pareille circonstance ? Il ne faut pas s’abuser, tous ces cocos-là, c’est la même limonade !

D’un point de vue général, Sequedingue, c’est l’aliénation de l’esprit, c’est l’offre d’un pseudo-confort corporel au détriment d’un droit de réflexion, c’est la soumission mentale et la prohibition de l’esprit critique sous un vernis de surface ! Quel que soit le prix à payer, je n’intègrerai jamais votre processus d’abaissement et endiguerai votre mode opératoire tant que possible, mon aversion des lieux et de vous-mêmes n’étant que le pendant de votre hostilité de fonction. Contraint de rester et de subir, je demeurerai dès lors ce chiendent vivace, nuisible à votre état d’esprit, qu’il vous faudra tôt ou tard éradiquer, de par les racines développées.

Sequedingue est une petite prison de province qui, se sentant investie d’une mission, veut jouer dans la cour des grandes. Cette crèmerie manque autant de vécu que de repères et d’expérience. Il faudrait lui rappeler que ses récents déboires en matière de téléphonie affective démontre qu’elle n’est pas dépositaire de l’intelligence, toute conne d’avoir constaté que SFR était en la place !

Xavier.