Sécurité intérieure

  Projet de loi pour la sécurité intérieure

image : panneau police
[ Loi d'orientation et de programmation du 29 août 2002 ]


Projet de loi pour la sécurité intérieure

Loi n° 2003-239 du 18 mars 2003  pour la sécurité intérieure (JO du 19 mars 2003) [sur le site Légifrance]
Rectificatif (JO du 5 juin 2003) [sur le site Légifrance]

Tableau de concordance entre les articles de la loi et les articles examinés en cours de discussion (format PDF)

 

Travaux préparatoires
1ère lecture - CMP- Conseil constitutionnel

 Sénat - 1ère lecture
(Dossier et documents en ligne sur le site du Sénat)

Projet de loi pour la sécurité intérieure, n° 30 (2002-2003),  déposé le 23 octobre 2002 (urgence déclarée)
Rapport de M. Jean-Patrick Courtois, n°36 (2002-2003) au nom de la commission des Lois.
Rapport d'information de Mme Janine Rozier n° 34 (2002-2003) au nom de la délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes
Discussion en séance publique les 1314 et 15  et 19 Novembre 2002 (Texte adopté n°30)

Assemblée nationale - 1ère lecture

Projet de loi adopté par le Sénat, après déclaration d'urgence, n°381.

Examen en commission (commission des lois, M. Christian Estrosi, rapporteur)
- Audition, ouverte à la presse, de M. Nicolas Sarkozy, ministre de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales : réunion du mercredi 11 décembre 2002
- Examen du projet de loi : réunion du mercredi 18 décembre 2002
- Amendements, art. 88 : réunion des mardi 14  et mercredi 15 janvier 2003
Rapport de M. Christian Estrosi, au nom de la commission des lois, n° 508, déposé le 18 décembre 2002

Rapport d'information de Mme Marie-Jo Zimmermann au nom de la Délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes sur le projet de loi, adopté par le Sénat après déclaration d'urgence, pour la sécurité intérieure, n° 459

Discussion en séance publique : 
2ème séance du mardi 14 janvier 2003 : compte rendu analytique - compte rendu intégral
3ème séance du mardi 14 janvier 2003 : compte rendu analytique - compte rendu intégral
1ère séance du mercredi 15 janvier 2003 : compte rendu analytique - compte rendu intégral
2ème séance du mercredi 15 janvier 2003 : compte rendu analytique - compte rendu intégral
1ère séance du jeudi 16 janvier 2003 : compte rendu analytique - compte rendu intégral
2ème séance du jeudi 16 janvier 2003 : compte rendu analytique - compte rendu intégral
3ème séance du jeudi 16 janvier 2003 : compte rendu analytique - compte rendu intégral
1ère séance du mardi 21 janvier 2003 : compte rendu analytique - compte rendu intégral
2ème séance du mardi 21 janvier 2003 : compte rendu analytique - compte rendu intégral
Séance du mercredi 22 janvier 2003 : compte rendu analytique - compte rendu intégral
1ère séance du jeudi 23 janvier 2003 : compte rendu analytique - compte rendu intégral
2ème séance du jeudi 23 janvier 2003 : compte rendu analytique - compte rendu intégral

Explications de vote et vote par scrutin public le mardi 28 janvier 2003 : compte rendu analytique - compte rendu intégral - Analyse du scrutin public solennel

Projet de loi adopté par l'Assemblée nationale, en première lecture, le mardi 28 janvier 2003, texte adopté n° 79

Commission mixte paritaire (Accord)

Composition de la commission mixte paritaire
Projet de loi, modifié par l'Assemblée nationale, après déclaration d'urgence, n° 153 (2002-2003)
Rapport de M. Christian Estrosi et M. Jean-Patrick Courtois [Assemblée nationale n° 595 ; Sénat, n° 162 (202-2003)  ]


Examen en séance publique à l'Assemblée  nationale :
1ère séance du mercredi 12 février 2003 : compte rendu analytique - compte rendu intégral

Projet de loi adopté par l'Assemblée nationale, le 12 février 2003, texte adopté n°86

Examen en séance publique au Sénat :
Discussion  et adoption le jeudi 13 février 2003 - Texte définitif n° 68 (2002-2003) [sur le site de l'Assemblée nationale] :
1ère partie : article premier à article 17
2ème partie : article 18 à  article 31
3ème partie : article 32 à article 76
4ème partie : article 77 à article 89
5ème partie : article 90 à article 97
6ème partie : article 98 à article 110
7ème partie : article 111 à article 126
8ème partie : article 127 à article 143

Texte définitif n°68 au format html [sur le site du Sénat]

Tableau de concordance entre les articles du projet de la loi et les articles de la loi

Conseil constitutionnel

Saisine, en application de l'article 61, alinéa 2 de la Constitution, par plus de 60 sénateurs le 14 février 2003. 
Saisine, en application de l'article 61, alinéa 2 de la Constitution, par plus de 60 députés le 19 février 2003
Décision n°2003-467 DC du 13 mars 2003  (JO du 18 mars 2003) [sur le site du Conseil constitutionnel]



En savoir plus
Dossier sur le site du Premier ministre
Dossier sur le site du ministère de l'Intérieur - Dossier sur le site de la Documentation française
Communiqué du Conseil des ministres du 23 octobre 2002

Voir aussi 
- un communiqué de la CNIL sur le projet de loi
- l'avis de la commission nationale consultative des droits de l'homme sur le projet de loi

Priocipaux amendements adoptés par la commission ;
Après l’article 8
- Suppression de l’obligation de notifier le droit au silence prévue dans la loi présomption d’innocence du 15 juin 2000 (MM. Charles Cova, UMP, Seine-et-Marne ; Georges Fenech, UMP, Rhône ; Gérard Léonard, UMP, Meurthe-et-Moselle ; Christian Vanneste, UMP, Nord  et Mmes Nadine Morano, UMP, Meurthe-et-Moselle et Michèle Tabarot, UMP, Alpes-Maritimes).
- Extension du droit de perquisition informatique (rapporteur et M. Gérard Léonard).
- Extension des possibilités d’infiltrations et de livraisons surveillées (rapporteur et M. Gérard Léonard).
- Extension des cas d’inscription au fichier des personnes recherchées (rapporteur et M. Gérard Léonard).
Avant l’article 15
Dépistage VIH obligatoire des personnes poursuivies pour viol (M. Alain Marsaud, UMP, Haute-Vienne).

Article 15
Elargissement du champ du FNAEG (rapporteur et M. Gérard Léonard).

Article 18
Abaissement de six à deux mois de la peine d’emprisonnement prévue pour racolage (rapporteur)

Après l’article 19 bis
Création d’un délit visant les « marchands de sommeil » (rapporteur).

Après l’article 45
Création du délit d’outrage au drapeau et à l’hymne national (M. Rudy Salles, UDF, Alpes-Maritimes)
.
Voir les comptes rendus nos 15 et 18 de la commission.

 

Communiqué du Conseil des ministres du 23 octobre 2002
(Extrait du site du Premier ministre)

Le ministre de l’intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales a présenté un projet de loi pour la sécurité intérieure.
Conformément aux orientations fixées par le Président de la République, la sécurité ! intérieure constitue, depuis le mois de mai 2002, une priorité essentielle de l’action gouvernementale. La loi d'orientation et de programmation!pour la sécurité intérieure (LOPSI) du 29 août 2002, qui a fixé le programme d'action pour les cinq prochaines années, a constitué le premier acte de cette nouvelle politique. Le projet de loi de finances pour 2003, qui traduit les engagements de la loi de programmation, en a été le deuxième.
La loi pour la sécurité intérieure est la troisième étape. Elle répond à l'engagement pris dans la LOPSI de traduire dans un projet de loi, dès cet automne, celles de ses orientations qui nécessitent des dispositions d'ordre législatif.
Pour rendre l'action de l’Etat plus efficace et redonner du crédit à la parole publique, de nouveaux moyens juridiques, une nouvelle organisation, des procédures allégées, ainsi que de nouvelles incriminations sont proposées. Tout sera mis en œuvre pour obtenir les résultats qu’attendent nos compatriotes. Ces résultats sont d'autant plus essentiels qu'ils intéressent au premier chef ceux des Français qui,   compte tenu de la modestie de leurs ressources, n'ont d'autre possibilité que de compter sur l'Etat pour jouir de la sécurité à laquelle ils ont droit. L’ambition de la loi pour la sécurité intérieure est de protéger les plus modestes et de redonner aux Français la sécurité dans leur vie quotidienne.
Cette loi s’articule autour des deux objectifs suivants :
1 – tout d’abord, faciliter les enquêtes en rendant certaines règles de la procédure policière plus efficaces
Il s'agit, par exemple, de permettre aux policiers et gendarmes de procéder à la visite des coffres des véhicules dans certaines circonstances ! et sous le contrôle de l'autorité judiciaire ; de donner aux officiers de police judiciaire une compétence au moins départementale ; de rendre!plus utiles les fichiers de recherche criminelle, notamment le fichier national des empreintes génétiques (FNAEG) lesquelles sont, au XXIème siècle, ce qu'ont été, au début du siècle précédent, les empreintes digitales – ce fichier compte aujourd’hui 1 200 empreintes contre 1 700 000 au Royaume-Uni, où 60 000 identifications sont faites grâce à lui ; enfin, de proroger jusqu'au 31 décembre 2005 les dispositions de la loi relative à la sécurité quotidienne qui renforcent la lutte contre le terrorisme.
2 – ensuite, mieux réprimer des comportements qui affectent particulièrement la vie quotidienne de nos concitoyens et se sont multipliés au cours des dernières années, ce qui est le cas :
- de l'explosion de la prostitution : la distinction entre racolage actif et racolage passif, qui gêne considérablement les poursuites, est supprimée ; parallèlement, les moyens de lutte contre les proxénètes et les réseaux d’exploitation d’êtres humains seront considérablement renforcés ; en s’attaquant aux profits tirés de la prostitution, la loi permettra de lutter contre le proxénétisme!et protégera donc indirectement les prostituées ;
- de la violation de propriété, pour répondre aux occupations sans autorisation de terrains communaux et de propriétés privées par les gens du voyage ; ce dispositif incitera davantage les maires à se conformer aux prescriptions de la loi BESSON, puisque l’aménagement d’aires de stationnement conditionnera pour ceux-ci le recours à la procédure pénale ;
- des rassemblements menaçants ou hostiles dans les parties communes des immeubles, rassemblements qui empêchent les habitants de rentrer tranquillement chez eux et de disposer de leur logement ;
- de l’exploitation de la mendicité ; cette disposition vise ceux qui, à la tête de réseaux, organisent ou exploitent la mendicité, en particulier des enfants et des personnes vulnérables ou handicapées. Ce sont ainsi ceux qui tirent financièrement profit de l’exploitation des plus faibles qui seront sanctionnés ;
- de la demande de fonds sous contrainte, c’est-à-dire de la mendicité agressive en réunion ou à l’aide d’animaux dangereux qui s’apparente à une véritable extorsion de fonds et qui crée une réelle peur parmi les victimes.
Par ailleurs, plusieurs dispositions rendent plus rigoureuse la législation sur les armes et constituent une réponse aux nombreux drames qui se sont déroulés au cours des derniers mois et à la tendance à la prolifération des armes. En particulier, celui qui souhaite acquérir ou détenir une arme réglementée devra produire un certificat médical. Les fichiers de police criminelle seront consultés à l’occasion de demandes d’acquisition ou de déclaration. Les carabines 22 long rifle ne pourront plus être achetées que par les titulaires d’un permis de chasser ou d’une licence de tir sportif en cours de validité.
Enfin, les opérateurs devront prendre les dispositions pour bloquer, par des moyens techniques, les téléphones portables volés ; les voleurs sachant que l’objet dérobé est inutilisable seront dissuadés d’agir.
Faire de la sécurité une réalité concrète et quotidienne, c’est protéger et renforcer les droits de l’Homme et les libertés individuelles. C’est pourquoi ce texte se montre soucieux, dans chacune de ses dispositions, d’établir un juste équilibre entre le respect de la liberté individuelle et la nécessaire mise en œuvre de moyens d’action innovants et efficaces pour rétablir la sécurité, droit fondamental et première des libertés.


Loi n° 2002-1094 du 29 août 2002 d'orientation et de programmation pour la sécurité intérieure
(J.O. du 30 août 2002) [sur le site Legifrance]

Travaux préparatoires
Schéma de la procédure législative

  1ère lecture
Conseil Constitutionnel - ordonnances

Assemblée nationale - 1ère lecture

Projet de loi d'orientation et de programmation sur la sécurité intérieure, n° 36, déposé le 10 juillet 2002 (urgence déclarée).

Examen en commission.
Commission des lois, saisie au fond (rapporteur : M. Christian Estrosi).
- Audition, conjointe avec la commission des finances, de M. Nicolas Sarkozy, ministre de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales : réunion du 10 juillet 2002.
- Examen du projet de loi : réunion du 11 juillet 2002.
- Examen des amendements (art. 88) : réunion du 16 juillet 2002.
- Examen des amendements (art. 91) : réunion du 17 juillet 2002.
- Rapport de M. Christian Estrosi, n° 53.

Commission de la défense, saisie pour avis (rapporteur : M. Alain Moyne-Bressand).
- Audition de M. Pierre Mutz, directeur général de la gendarmerie nationale : réunion du 10 juillet 2002.
- Examen du projet de loi : réunion du 10 juillet 2002.
- Avis de M. Alain Moyne-Bressand, n° 37.

Commission des finances, saisie pour avis (rapporteur : M. Alain Joyandet).
- Examen du projet de loi : réunion du 11 juillet 2002.
- Avis de M. Alain Joyandet, n° 52.

Discussion en séance publique : mardi 16 et mercredi 17 juillet 2002.
1ère séance du mardi 16 juillet 2002 : compte rendu analytique - compte rendu intégral.
2ème séance du mardi 16 juillet 2002 : compte rendu analytique - compte rendu intégral.
1ère séance du mercredi 17 juillet 2002 : compte rendu analytique - compte rendu intégral.
2ème séance du mercredi 17 juillet 2002 : compte rendu analytique - compte rendu intégral.

Projet de loi adopté par l'Assemblée nationale en première lecture, après déclaration d'urgence, le 17 juillet 2002 (T.A. 2) 

Sénat - 1ère lecture
(Dossier et documents en ligne sur le site du Sénat)

Projet de loi adopté par l'Assemblée nationale, n° 365 (2001-2002).
Rapport de M. Jean-Patrick Courtois, au nom de la commission des lois, n° 371 (2001-2002).
Avis de M. Philippe François, au nom de la commission des affaires étrangères, n° 373 (2001-2002).
Avis de M. Aymeri de Montesquiou Discussion les mardi 30 et mercredi 31 juillet 2002 et adoption, sans modification, le 31 juillet 2002 (T.A. 112) (texte définitif).

Conseil constitutionnel

Saisine, en application de l'article 61, alinéa 2, de la Constitution, par plus de soixante députés, le 5 août 2002.
Décision n° 2002-460 DC du 22 août 2002 [sur le site du Conseil constitutionnel].

Habilitation, ordonnances, ratification d'ordonnances

  • Article 8

Habilitation du Gouvernement à prendre par ordonnances, les mesures de nature législative permettant de rendre applicables, avec les adaptations nécessaires, les dispositions des articles 3 et 5 de la loi en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française, dans les îles Wallis et Futuna, à Mayotte et à Saint-Pierre-et-Miquelon.
 


En savoir plus
Communiqué du Conseil des ministres - Analyse succincte du projet de loi   

Communiqué du Conseil des ministres du 10 juillet 2002
[Voir aussi le dossier en ligne sur le site du Premier ministre]

Le ministre de l’intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales a présenté un projet de loi d'orientation et de programmation pour la sécurité intérieure.
Le projet propose les orientations en matière de sécurité intérieure et la programmation des moyens nouveaux qui seront!mis en œuvre à leur service de 2003 à 2007 pour faire reculer l'insécurité.
Les orientations de la politique de sécurité intérieure décrivent les conditions d'une utilisation plus efficace des forces. La ! doctrine d'emploi des forces mobiles sera renouvelée afin de ! mettre les 30 000 fonctionnaires et militaires qui les composent au service de la sécurité quotidienne et non seulement de l'ordre public. L'action judiciaire des forces de sécurité intérieure sera intensifiée par l'augmentation du nombre des officiers de police judiciaire et l'extension de leur compétence ; leur gestion sera modernisée grâce à une nouvelle organisation de certains services et à une plus grande déconcentration des pouvoirs de gestion. Une réserve civile de la police sera créée pour augmenter les capacités opérationnelles en cas de crise.
Les forces de sécurité intérieure bénéficieront de nouveaux moyens juridiques qui feront l’objet d’un projet de loi déposé à l’automne. Des dispositions seront notamment prévues pour bloquer l'usage des téléphones volés et pour localiser les véhicules volés. Un effort particulier sera engagé pour lutter contre les comportements agressifs et délinquants qui se sont multipliés au cours des dernières années.
La programmation des moyens décrit l'utilisation qui sera faite des 5,6 milliards d'euros de moyens nouveaux supplémentaires prévus entre 2003 et 2007. 7 000 emplois seront créés dans la gendarmerie et 6 500 dans la police, en plus de la pérennisation de plus de 2 000 policiers en surnombre. Un programme d'équipement sera lancé pour améliorer l'état du parc immobilier et du réseau de transmissions, renforcer les moyens de la police technique et scientifique et l'emploi des technologies de l'information, mettre à niveau le parc automobile et améliorer l'équipement individuel et de protection!des personnels.
Une évaluation annuelle permettra d'apprécier les résultats obtenus par la police et la gendarmerie et de les rapprocher des moyens engagés.
Le projet de loi prévoit également les dispositions urgentes qui permettront de commencer à mettre en œuvre les orientations et la programmation à un rythme accéléré. Les constructions immobilières de la police et de la gendarmerie pourront bénéficier de marchés globaux pour la conception, la réalisation, l'aménagement et l'entretien des bâtiments. La maîtrise d'ouvrage privée, le crédit-bail, la maîtrise d'ouvrage des collectivités!locales seront encadrés et plus largement autorisés.
Enfin, le projet de loi contient une disposition permettant aux militaires de la gendarmerie parvenus à l'âge de la retraite, comme c'est déjà le cas pour les fonctionnaires de police, d'être maintenus en activité pendant un an sur leur demande et sous réserve de l'intérêt du service.
(Extrait du communiqué du Conseil des ministres du 10 juillet 2002).

 

Analyse succincte du projet de loi

Présentation résumée des articles du projet de loi.
Article 1er.
Approbation des orientations de la politique de sécurité intérieure contenues dans l’annexe I : architecture institutionnelle, doctrine d’emploi des forces, réserve civile de la police, utilisation des biens saisis, lutte contre l’absentéisme scolaire, éloignement des étrangers auteurs de racolage passif ou actif…
Un projet de loi traduisant ces orientations doit être déposé à l’automne 2002.
Article 2.
Approbation de la programmation des moyens de la sécurité intérieure décrits dans l’annexe II : crédits de 506 milliards d’euros en moyens nouveaux supplémentaires pour la police et la gendarmerie et création de 13 500 emplois pour la période 2003-2007, dont 7.000 dans la gendarmerie et 6.500 dans la police.
Un programme d'équipement sera lancé pour améliorer le parc immobilier, achever la mise en place du programme de transmission de la police ACROPOL, préparer l'interconnexion des réseaux des deux forces, améliorer l'emploi des nouvelles technologies de l'information, mettre à niveau le parc automobile et améliorer l'équipement individuel et de protection des personnels.
Article 3.
Innovations relatives à la gestion immobilière de la gendarmerie nationale et de la police nationale.
Article 4.
Possibilité de prolongation d'activité pour certains officiers et sous-officiers de la gendarmerie.
Article 5.
Evaluation annuelle des résultats obtenus par la police et la gendarmerie nationale.
Article 6.
Autorisation donnée au Gouvernement de prendre par ordonnance des mesures de nature législative permettant de rendre applicables, avec les adaptations nécessaires, les dispositions de l'article 3 dans les territoires et collectivités d'outre-mer.

Principaux amendements adoptés par la commission des lois.
Article 1er (annexe I relative aux orientations de la politique de sécurité intérieure) :
- Renforcement des moyens d’action des polices municipales (M. Christian Estrosi, rapporteur).
- Renforcement de l’action de l’Etat dans la répression de l’occupation illicite du domaine public par les gens du voyage (rapporteur).
Article additionnel après l’article 4 :
Obligation pour le agents des impôts, des douanes et du Trésor public de répondre aux questions des policiers ou des gendarmes posées dans le cadre de la lutte contre les activités économiques illicites (rapporteur).

Principaux amendements adoptés par la commission des finances, saisie pour avis.
Article 1er (annexe I relative aux orientations de la politique de sécurité intérieure) :
- Objectif de renforcement des sanctions en matière d’occupation illégale d’une propriété privée, pour faire face notamment aux difficultés liées à l’accueil des gens du voyage (rapporteur pour avis).
- Utilisation du dispositif légal visant à prévenir les nuisances liées aux rave-parties (M. Marc Le Fur, UMP, Côtes-d’Armor).

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