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(2004) Appel à l’aide de Umman

Mise en ligne : 9 mars 2004

Dernière modification : 26 mars 2005

A la demande de Umman, l’association BAN PUBLIC a eu un permis de visite. Lors de notre rencontre, Umman a confirmé les faits suivants et nous demande d’être témoin de son envie de vivre. Nous attestons qu’Umman a beaucoup réfléchi aux faits qui l’on mené en prison et a des projets pour une nouvelle vie après sa sortie.

Texte de l'article :

Umman Yildirim
Le 27/03/03

Monsieur,

Je vous sollicite par ce courrier afin de vous expliquer ma situation qui se trouve être très grave.

Voilà les faits : L’administration pénitentiaire a tenté et tente de m’ASSASSINER suite à mon affaire pour laquelle je me trouve être incarcéré. J’ai reçu des menaces verbales lors des auditions.

- Et depuis l’administration pénitentiaire a essayé de m’ASSASSINER et de faire passer ça pour un suicide et par la grâce de Dieu, leur tentative a échouer le 12 janvier 2000.
- Et il eu deux surveillants blessés, ainsi que ma personne, sachant qu’ils m’ont cassé le nez, les dents, faits des équimoses sur tout le corps.
- Et lors de cette tentative, des surveillants parmi d’autres ont crié : « On va en profiter maintenant pour le pendre », pendant qu’ils me tapent dessus.
- Et sachez que ces faits se sont passé au Quartier d’Isolement de la Maison d’Arrêt de Besançon (25).
- Et s’ils ne m’ont pas tué, c’est parce que j’étais gravement blessé et surtout, il y avait 6 à 7 témoins détenus qui peuvent confirmer tous mes dires.
- Et je tiens à vous dire que je n’ai vu aucun médecin pour me soigner alors que j’étais gravement blessé.
- Et sachez que j’ai vu les gendarmes un mois après les faits alors que j’ai pu blessé un surveillant à la gorge gravement. J’aurai du être auditionné le jour même par les gendarmes pour constater les faits.

Autrement, j’ai déposé plainte plusieurs fois (c’est-à-dire 3 fois) au Procureur de la République sous plis recommandé avec accusé réception et ils ne m’ont jamais répondu parce que je me pleins aux personnes qui veulent me tuer.

Et je crains à ma vie chaque jour.

Et je ne suis pas suicidaire, et j’aurai besoin de votre soutien pour que l’administration n’arrive pas à ces fins.

Je vous remercie par AVANCE et j’attends impatiemment votre réponse, veuillez accepter mes salutations les plus dévouées ?

Umman