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Rapport de la mission santé-justice sur la réduction des risques de transmission du VIH et des hépatites virales en milieu carcéral

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Type : PDF

Taille : 264.9 kio

Date : 31-05-2004

Sommaire

Publication originale : 13 juin 2004

Texte de l'article :

NOTE DE SYNTHÈSE

INTRODUCTION AU RAPPORT
Historique
Objet et méthodologie du groupe de travail

PREMIERE PARTIE
LE CONSTAT SUR L’EXPOSITION DES PERSONNES DÉTENUES AUX RISQUES DE TRANSMISSION DES MALADIES INFECTIEUSES PAR VOIE SEXUELLE ET SANGUINE

I. Les données épidémiologiques et sociosanitaires à prendre en considération

I.1. Les maladies infectieuses en détention
I.1.1. Les prisons sont des lieux à haute prévalence du VIH et des hépatites
I.1.2. Les infections VIH, VHB et VHC touchent très fortement les usagers de drogues par voie intraveineuse
I.1.3. Les réalités locales sont extrêmement variées

I.2. Les caractéristiques sociosanitaires de la population pénale à l’entrée
en détention
I.2.1. Une population qui cumule les facteurs de risques
I.2.2. Une population qui a imparfaitement intégré les risques sanitaires liés au VIH et aux hépatites virales et qui s’expose aux différents risques

II. Les comportements à risques et les risques de contamination en détention

II.1. Les modes de transmission des maladies infectieuses sont multiples
II.1.1. La poursuite des consommations à risques
II.1.2. L’approche difficile des relations sexuelles en détention
II.1.3. L’existence d’autres facteurs de risques

II.2. Les risques de contamination en détention
II.2.1. Les contaminations en détention sont probables
II.2.2. L’influence du contexte carcéral sur les risques de contamination
est difficile à évaluer

DEUXIÈME PARTIE
LES MESURES DE PRÉVENTION VIRALE MISES EN OEUVRE EN MILIEU CARCÉRAL

I. Les orientations relatives à la prévention des risques infectieux en milieu carcéral
I.1. Les actions de sensibilisation sur les risques infectieux
I.1.1. Sensibiliser les détenus
I.1.2. Former les personnels

I.2. Les mesures de dépistage des virus en détention

I.3. Les mesures prophylactiques
I.3.1. Les mesures d’hygiène
I.3.2. L’accès aux traitements post-exposition

I.4. La mise en place d’outils de prévention des risques sexuels

I.5. Les outils de réduction des risques liés au sang
I.5.1. Le sevrage et les traitements de substitution
I.5.2. L’eau de Javel comme outil de réduction des risques infectieux

II. Un bilan mitigé sur la mise en place des orientations relatives à la prévention des risques infectieux en milieu carcéral

II.1. Des actions d’éducation pour la santé en voie de développement

II.2. Des actions de formation des personnels pénitentiaires insuffisamment
fréquentes et qui agissent partiellement sur les représentations
II.2.1. La fréquence
II.2.2. L’impact

II.3. Des mesures de dépistage et de vaccination qui peuvent être renforcées

II.4. Des traitements post-exposition pas toujours identifiés

II.5. Le préservatif : un outil de réduction des risques dont la mise en oeuvre souffre de lacunes
II.5.1. Une mise en oeuvre insuffisante de cet outil
II.5.2. Une insuffisance qui met en exergue la question de la sexualité
en prison

II.6. Des outils de réduction des risques sanguins insuffisants
II.6.1. Un dispositif de prise en charge de la toxicomanie déficient
II.6.2. L’eau de Javel principalement utilisée pour son aspect hygiénique

TROISIÈME PARTIE
LE DÉVELOPPEMENT D’UNE POLITIQUE DE RÉDUCTION
DES RISQUES ADAPTÉE AU MILIEU CARCÉRAL

I. Les moyens de prévention en milieu carcéral

I.1. L’amélioration des mesures existantes
I.1.1. Inciter davantage aux dépistages des différents virus et à la vaccination contre le VHB
I.1.2. Faciliter l’accès aux traitements prophylactiques en détention
I.1.3. Renforcer l’efficacité de la mise en oeuvre de la mesure eau de Javel
I.1.4. Améliorer l’accessibilité au préservatif avec du lubrifiant
I.1.5. Développer les traitements de substitution
I.1.6. Développer les actions d’éducation à la santé

I.2. La question de l’accès au matériel stérile d’injection en détention
I.2.1. Les expériences étrangères
I.2.2. L’analyse du groupe de travail sur l’implantation de cette mesure en France

II. Une stratégie de mise en oeuvre

II.1. Afficher une volonté politique forte
II.1.1. Communiquer
II.1.2. Suivre les évolutions et les tendances en détention

II.2. Accompagner la mise en oeuvre des mesures de prévention
II.2.1. Sensibiliser les relais existants
II.2.2. Mettre en place les formations nécessaires en direction
des personnelstravaillant en milieu pénitentiaire
II.2.3. Impulser une dynamique locale
II.2.4. Suivre la mise en oeuvre des recommandations et évaluer l’efficacité des mesures
II.2.5. Mettre en place des compétences d’appui sur les sites les plus concernés : les référents en prévention des risques infectieux

II.3. Inscrire la politique de réduction des risques dans une approche plus globale
II.3.1. Améliorer les conditions de détention
II.3.2 Améliorer l’accueil à l’entrée en détention
II.3.3. Favoriser l’investissement du temps de détention

CONCLUSION

TEXTES ET REFERENCES
LISTE DES ANNEXES
LISTE DES TEXTES DE RÉFÉRENCE
BIBLIOGRAPHIE
SIGLES UTILISÉS