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  • 01 Un poête

    1er janvier 2005

  • UN POETE
    C’est quelqu’un qui rejoint l’âme, Qui s’évade dans l’esprit, Qui se fond dans le corps.
    UN POETE
    C’est quelqu’un d’excessif Qui recherche l’absolue vérité

  • 02 Non

    2 janvier 2005

  • NON
    Je me fiche des quatrains, Je me fiche des sonnets, Je suis poète et je suis libre et libre de dire et libre de faire. Pourquoi s’enfermer dans des mots Que ne reflète l’esprit Mais la seule valeur du beau ? Je veux dire comme je sens. La maîtrise du verbe Je n’en ai que faire. Mes amis me le disent, Mon verbe est attrayant !... J’écris selon l’humeur, Le désir de l’instant, J’écris comme on voit, Comme on pense, comme on sent Et pas autrement. Il faut penser comme le veut Le joug des (…)

  • 03 L’hiver prend fin l’été

    13 octobre 2004

  • L’HIVER PREND FIN L’ETE
    A ceux qui restent Et qui n’iront nulle part
    Je dis
    Les épales regards En fourmillement De lumière
    SAUVERONT.
    Quand l’hiver prend Forme du printemps Et que l’automne est Hiver, j’implore le pardon.
    A ceux qui restent Debout par le hasard Des choses et qui ne Sont plus qu’ombre, le Cercle de la parole Offre son silence soumis.
    A ceux qui restent Autour du Banquet Nul doute que l’Amour Est un refrain de
    DOUCEUR

  • 05 Seigneur

    4 janvier 2005

  • SEIGNEUR
    DIEU de miséricorde infinie, A ceux qui disent que le monde EST LUMIERE Je dis qu’il est bien sombre PARFOIS.
    A ceux qui disent que le monde Est multitude de Paix et d’Amour Je dis qu’il est bien menacé PARFOIS.
    DIEU de miséricorde infinie, A ceux qui disent que le monde se perd Je dis, allez vers le chemin de rencontre.
    A ceux qui disent que la vie S’EFFACE Je dis, trouvez le plein accord dans le regard.
    DIEU de miséricorde infinie, A ceux qui parlent sans connaître Et (…)

  • 04 Père

    3 janvier 2005

  • PERE
    Marche dans le sable des roches enlumiérées Vers la syllabe du Très-Haut Parcourir les visages Qui attendent la venue De celui qui JAMAIS n’a failli dans l’Amour Partager le repas à ceux qui souffrent Et qui ne peuvent tendre la main Marcher dans le sable Où chaque arbre est une âme Pas à pas grandir dans le regard de
    DIEU
    Marcher dans le sable Quand chaque Être est HUMAIN.

  • 06 Ecrire de vivre

    5 janvier 2005

  • ECRIRE DE VIVRE
    Sans parole elle marche d’un pas arrêté, dissonnant comme une cloche où chaque Heurt est une arme à qui parler Ecrire de vivre sans faille au long cours d’un matin Cristallisé la marche reprend comme un Vitrail dont la lumière fuse perçante à en mourir de vivre les pleurs en cris, cinglent les pommettes saillantes d’un accord à se donner Ecrire de vivre, silence le plaisir n’est plus inerte l’offrande se fait en recueillement les paupières se ferment en corps Ecrire de (…)

  • 07 Gethsemami

    6 janvier 2005

  • GETHSEMAMI
    La Terre des cieux Bénie de DIEU Offre un spectacle flamboyant Etincelance de lumières Que l’automne multiplie. Le pèlerin s’agenouille Devant l’Icône forestière. La croisade pastorale Invite au regard Et commence la prière En perles d’olivier Dont l’offrande est intime

  • 08 Peut-être le trop plein d’amour ?

    7 janvier 2005

  • C’est au secret du plus profond Que j’ai découvert Les dires et les noms Pas par hasard, oui j’en conviens. Me fallait-il pour l’ignorer Mourir à l’ombre d’un châtaignier ?
    J’ai choisi de dire, non de taire.
    Un jour, une nuit peut-être, Le joyau du monde s’est épris D’une façon foudroyante, Au cœur qui est mien.
    Recherche : la nuit s’élève, Parcourt le monde, Ignore le besoin, elle s’étend, Elle s’étale au travers des murs... La nuit toujours.
    Le temps affiche sa présence par des (…)

  • 09 Pour Marianne

    8 janvier 2005

  • POUR MARIANNE
    Tu as pleuré, je sais Et mon cœur est de larmes. Façon brutale Façon tragique Cri dans la nuit Pourquoi ? Loin, très loin, son visage me revient. Il faut vivre, Il faut vivre pour découvrir le soleil, Ne jamais cesser de vivre Présence, son image l’est à jamais. Pourquoi ? Il faut vivre Et ne jamais oublier Son nom, son image. Pourquoi ? Cri dans la nuit Enfant aimée, Larmes qui s’échappent, le cœur meurtri Je sais ton voyage. Tu es libre, Ce refuge sera le nôtre...

  • 10 Les enfants

    9 janvier 2005

  • LES ENFANTS
    Vous les enfants Que Dieu accueille En son refuge, N’ayez aucune crainte Des gens qui vous entourent. Même étant très distants, Ils vous aiment en leur cœur. J’ai connu ce refuge Et l’ai aimé très fort. Ils m’ont offert la vie Mais j’ai dû en partir. Je ne l’avais pas choisi Mais il en fût ainsi. Dans chaque pièce il y a Des reflets de lumière. C’est Dieu qui les traduit. C’est sa façon d’être Pour vous et pour toujours

  • 11 Ma soeur aimée

    10 janvier 2005

  • MA SŒUR AIMEE
    Un jour, j’ai dit. Un jour, j’ai fait. Et ce jour et ce dit Je te l’ai enseigné. L’accomplissement, C’est un acte de droit, Pour que le temps surpasse Et les jours et les dires. Voici venu le temps De te dire pourquoi. Ton cœur m’a dit un jour, J’ai tout voulu savoir Et maintenant je sais. Voici le jour venu. Ta naissance prend lieu, Elle s’affirme, elle se croise. Quels sont donc ces toi de moi ? Bonjour, ma sœur aimée. Naissance pour toi, pour moi, Dans les jours fériés, (…)

  • 12 Voyage

    11 janvier 2005

  • VOYAGE
    Rom, je suis né Et Rom je suis. Ma vie, c’est la vie, Sans frontière, sans pays, C’est ainsi que je suis.
    Mon pays, c’est la nuit, Au-delà de tout, Au-delà de rien. Cruel est le destin Quand il s’anime au loin.
    A chaque pas que je fais Résonnent les mots des hommes Je mange, je bois : c’est bien. Je me chauffe, je m’habille Et souvent je ne fais rien, Et souvent je ne mange rien.
    C’est ainsi qu’est ma vie : Une vie de Rom sans nostalgie. Je me nourris du vent mon ami Qui (…)

  • 13 La juive

    12 janvier 2005

  • LA JUIVE
    Dans les plaines de Judée, Sa beauté on parlait, Son langage, son esprit.
    . . .
    Elle fit apparition, Un soir de lune très clair. Mes yeux la regardant Enivrèrent mon esprit Qui devint fou d’aimer. Je lui dis à voix basse Les mots d’un autre peuple. Ce sont ces mots qu’elle voulait. Elle embrassa mon âme, Mon corps de feu brûla

  • 14 Ma Terre

    13 janvier 2005

  • MA TERRE
    Terre sacrée, D’un amour brisé, Par les flots déversés De chagrin et de haine. Terre d’un soleil caché Par les nuits ténébreuses. Terre d’une souffrance douloureuse, Qui s’efface sans laisser de trace. Terre qui s’anime Parmi les sourires figés. Terre d’un adieu incertain. Terre de sentiments partagés Qui s’effacent dès l’hiver. Terre d’un besoin grandissant Qui s’offre au toucher. Terre d’un retour oublié Qui s’aligne face à la mer. Terre d’une vie enfouie Au-delà des limites (…)

  • 15 Les mots qui sonnent

    14 janvier 2005

  • LES MOTS QUI SONNENT
    Les mots qui sonnent Pourquoi ? Les mots qui sonnent Douleur Les mots qui sonnent Un cri Les mots qui sonnent Encore Les mots qui sonnent Toujours Les mots qui sonnent Folie Les mots qui sonnent Raison Les mots qui sonnent Pas moi Les mots qui sonnent Amour Les mots qui sonnent Fureur Les mots qui sonnent Oubli Les mots qui sonnent Tendresse Les mots qui sonnent et qui recommencent sans cesse à frapper l’esprit
    Vision : un lieu de repos, des mots qui apaisent, Qui (…)

  • 16 Dans une larme

    15 janvier 2005

  • Dans une larme, On trouve parfois, Le visage du jour Et de la nuit. La lumière s’ouvre, A la fois maîtresse Du bien et du mal. Les deux sont le sens du Monde

  • 17 La violence d’un regard

    16 janvier 2005

  • La violence d’un regard Pourrait détruire la terre De son feu, de sa haine Mais ne le fera point. La violence d’un regard Pourrait violer le monde Comme on viole nos esprits. La violence d’un regard Nous inflige sa dureté, Ses angoisses et ses cris. La violence d’un regard, Comme le feu souvent, Brûle au point de détruire Les âmes, les corps, les vies La violence d’un regard Surmonte tous les passés, Les destins, les silences. La violence d’un regard Que des hommes ont forcé, Ont chaque jour (…)

  • 18 Univers

    17 janvier 2005

  • UNIVERS
    Comme on dit, Comme on voit, N’est pas toujours possible Le seul droit que l’on offre Est celui de silence. C’est inutile de faire, C’est inutile de dire. Taisez-vous ! Je vous prie. Ni DIEU, ni BIEN, ni MAL, Je ne suis qu’un mortel. Comme on dit, Comme on voit, La vérité n’est pas.
    « humain ? Je ne le suis pas mon âme ne répond plus Mon esprit est soumis... Heureusement ! C’est un rêve... »
    Les mots pour dire : « C’est interdit ! » Seul le silence a droit de vie. Je meurs en (…)

  • 19 Aujourd’hui

    18 janvier 2005

  • Aujourd’hui le jour d’un jour Commence la nuit, Et puis revient le jour, Et puis s’enfuit. Mais il est des sons Qui cultivent la lumière. Il n’est point besoin D’en rechercher la source Car, au fond de soi, Naît ce céleste empire

  • 20 Ne plus rien dire

    19 janvier 2005

  • NE PLUS RIEN DIRE
    Trop de mots, Trop d’idées, Confusion est la seule A délivrer nos âmes D’un regain de fureur. Malhonnête est la vie Qui aujourd’hui nous presse D’être à l’image de Dieu. Ne plus rien dire A ses mots, à ses craintes. Ne plus rien dire C’est souvent retrouver Le sens d’un monde meilleur. Ne plus rien dire, C’est tellement difficile Que moi-même et mes mots Avons bien réfléchi : Notre pacte impossible De taire nos sentiments N’a plus sens aujourd’hui. Ne plus rien dire, (…)

  • 21 Le mélange des sangs

    20 janvier 2005

  • LE MELANGE DES SANGS
    Peuple roumain J’ai vu ton sang J’ai vu ton sang couler Et j’ai pleuré. Peuple roumain J’ai vu ton âme Et je souffre avec toi. N’oublions jamais Et construisons la paix Peuple roumain, J’ai vu ton sang Tes enfants massacrés Par des hordes sauvages. Innocents, les enfants Sont morts pour un cri : « ROMANA LIBERTA » Pardon pour ce que je n’ai pu faire Pardon, Peuple roumain. Je jure de me rappeler De ne jamais oublier. Tes enfants sont morts, Je crie ma souffrance avec (…)

  • 22 L’Histoire du temps

    21 janvier 2005

  • L’HISTOIRE DU TEMPS
    Lorsque le Temps n’eut plus le goût d’être qui lui servait de vie, lorsque le Temps perdit le sentir des fleurs, des champs, des ciels, des terres, des arbres, des lacs, des mers et des rivières, lorsque le Temps n’eut plus la vision des soleils, des femmes, des enfants, des animaux, il fut au désespoir d’avoir perdu les cinq sens de son être. S’offrant à un couple étrange qu’il rencontra sur le Chemin de l’Univers, les racines du Temps servirent à façonner les liens (…)

  • 23 Sans frontière

    22 janvier 2005

  • SANS FRONTIERE
    Le pays d’où je viens N’est pas le mien. Mon pays, c’est ma famille. J’ai toujours cherché en eux Le sens de ma vie.
    Le feu nous embrasse De son élan de fierté Et nous sommes fiers.
    L’amour nous enveloppe De sa façon d’aimer Et nous sommes généreux.
    Nous vivons et marchons, Jamais nos pas ne s’arrêtent. Seules les chaînes nous empêchent, Jamais la volonté des hommes.
    Notre cœur est grand, Notre esprit est esprit. Roms, nous nous nommons Mais de pays nous n’avons

  • 24 Impressions

    23 janvier 2005

  • IMPRESSIONS
    Impression d’un instant Où l’envie de détruire grandit. Impression d’un instant Où l’envie de faire mal domine. Impression d’un instant Où l’envie de crier impose sa fureur. Impression d’un instant Où l’envie de pleurer titanise. Impression d’un instant Où l’envie d’un monde nouveau s’installe. Impression d’un instant Où le comprendre n’a plus de sens. Impression d’un instant Où le vouloir déchire les mots. Impression d’un instant Où chaque visage est une trahison. Impression (…)

  • 25 Présence

    24 janvier 2005

  • PRESENCE
    Une présence, un apaisement De puissance et de lumière. Chaque jour, des cris, des joies, Un sourire, un visage s’illumine, Quand vient les soirs, je l’imagine. Les étoiles sont les reflets qui, figés, Ont pris forme pour l’éternité Dans un ciel bleu, d’un bleu d’été. Oui, des regards, des sentiments, Formés de chaque pas des nuits d’hiver, Ont pris forme vers un symbole, Celui d’amour et de ces formes Un jour, un soir, fut révélé Quand levant mon regard j’aperçus Par hasard ! le (…)

  • 25 Un matin calme

    24 janvier 2005

  • Un matin calme La brise s’élève, Les paroles transportées S’échappent en cœur. Les couleurs s’éveillent, Un matin calme renaît. La brume disparaît, Il y a déjà deux matins... Le vent ami apporte nouvelles, Elles sont silence, Etonnement. Puis le regard brille, La lumière offre le comprendre. Les mos ne révèlent rien au regard, Ils s’offrent à l’ouïe, A qui sait entendre. Pluie, étoiles d’amour. Aimer, parfum de mots. Silences, Instants de vérité

  • 26 Incertitude

    25 janvier 2005

  • INCERTITUDE
    Cette chose qui nous lie S’appelle peut-être Amour, Le savons-nous ? J’ai franchi la frontière A ton premier regard, A ton premier sourire, N’en demande pas davantage. Les mots résonnent, s’agitent, Ils sont couleurs et chants. Que désires-tu de plus ? Que désires-tu de moi ? Si tu désires que je m’efface, Je le ferai, mais... Moi, je te veux. Tu m’as laissé des reflets de toi, Des écrits, des envies, un souffle, Des raisons d’espérer, un idéal. En fait, ce que je te propose (…)

  • 27 Etoile

    26 janvier 2005

  • ETOILE
    Cristal L’année s’écoule Cristal Larme qui s’échappe Cristal Un rêve qui bouge Cristal Le monde s’éveille Cristal Un corps qui veut Cristal Sourire d’amour Cristal Les yeux s’agenouillent, un rêve... Cristal C’est quand le cœur est en éclats

  • 28 Poussière d’étoiles

    27 janvier 2005

  • Poussière d’étoiles Un monde à part, Grisé par le mensonge. Pourquoi les regrets font-ils mal ? Poussière d’étoiles L’esprit est sans raison, Un jeu, une vie, des dates, C’est un passé qu’il imite. Poussière d’étoiles Dans chaque pierre, le génie, Un regard le long du fleuve. Ecrivain, c’est un hasard. Poussière d’étoiles Erosion d’un mot pour qui ? Un seul amour possible, Dans quel pays vis-tu ? Poussière d’étoiles Je n’ai pas d’autres mots. Redoutable, quel est ce mot ? Viens, je veux t’aimer

  • 29 Pensée

    28 janvier 2005

  • PENSEE
    Imaginer que l’on naît D’une naissance nouvelle, Au milieu d’un monde Couleurs d’été. On imagine ces jours, Comme un regard d’azur Qui sait traduire l’amour. On imagine chacun des pas, Sur le sable couleur paille ? Il est facile d’imaginer La mer qui s’élance Au milieu des récifs Pour crier sa souffrance. On imagine pourquoi Les larmes se brisent A chaque passage. Un cri d’innocence, Un cri de douleur, Qui fait mal au corps. Un cri pour dire que l’on aime, Que l’on sait aimer, Un (…)

  • 30 Chaque fois

    29 janvier 2005

  • CHAQUE FOIS
    Chaque cri, chaque pas, Mène bien souvent à l’amour. Mais la haine prend bien garde De desservir le temps présent, Anonyme et serein, d’une liberté acquise. Le passé, dans son ensemble, Ne redoute plus les hommes. Chaque cri, chaque pas, Que les enfants partagent, Est silence redouté, Anonyme et secret. J’ai souvent vu l’indifférence S’adonner devant mes yeux. Jamais je n’ai pu m’en défaire. Mais ce mal a un bien : C’est de nous aider à prendre conscience De ne jamais le devenir

  • 31 Noël

    30 janvier 2005

  • NOEL
    Dans son habit de lumière, Noël étale ses richesses. Les rouges, les ors, Les bleus et les blancs Etincellent par la magie et l’amour. La joie est le regard du monde. Pour cette nuit sans sommeil, les enfants sont des grands Ils sont maîtres des cœurs. Que de sapins ! Que d’étoiles ! Mais une seule brille de mille éclats, Regardez dans le ciel ! A la lueur du monde, Les prophéties l’ont annoncée, C’est l’étoile du berger. Sa lumière est un rêve, Un chemin infini. Chantez Noël !

  • 32 Flâner

    31 janvier 2005

  • Flâner, la lumière s’éveille, Les roches soulagent leur mal. Flâner, la forêt s’ouvre, Un lieu, un hasard, la recherche. Flâner, c’était dans un monde, il n’est plus. Etrange est la nuit qui s’éveille. Flâner, une rivière simple et douce Trahison d’un secret d’amour. Flâner, la plaine s’illumine. Quel est ce lieu ? Ce monde ? Flâner, c’est le corps d’Alamée. Elle lui promet l’amour, il s’étonne. Flâner, visage, elle offre ses lèvres. Ses mains sont l’essentiel, Elles décrivent des cercles. (…)

  • 33 Justicia

    1er février 2005

  • JUSTITIA
    L’impossible combat Qui tue tous et chacun. L’impossible combat Où les âmes s’effacent. L’impossible combat Pour une justice de droit. L’impossible combat Pour dire et dire cela. L’impossible combat Qui engendre le mal. L’impossible combat Au milieu des coups bas. L’impossible combat Dont on est les victimes. L’impossible combat Qui traduit l’inquiétude. L’impossible combat D’un dialogue impossible. L’impossible combat Pour se battre contre soi. L’impossible combat Pour obtenir le (…)

  • 34 Le pays des cèdres

    2 février 2005

  • LE PAYS DES CEDRES
    Les blessures de la guerre enfouies dans l’âme des enfants ont dévasté leur esprit ils n’ont plus que la peur collée à leur chair innocente, blessée par les obus d’un monde sans cesse en feu. On hait sans raison pour des principes jamais clairs.
    Les lumières de la nuit sont éteintes à jamais et l’étreinte des chars s’abat en vagues croissantes. Le faux cri d’un monde libre est un cri d’intérêt. La panique des uns accroît la peur des autres. Vingt tonnes par-ci, vingt (…)

  • 35 Indivise

    3 février 2005

  • INDIVISE
    L’humide pas à pas Décroise mon regard Se rencontre, l’apprivoise Etonnement d’un souffle. Le son de vie L’est sans le son Note qui s’éloigne, instant : Il s’exclame d’un parfum. Une route cailloutée De feuilles s’effeuille. La cité des ciels Se lève à l’aube Et s’anime le temps pardonné Qui recouvre d’un visage Mille ans d’amour

  • 36 Terre à terre

    4 février 2005

  • TERRE A TERRE
    D’un matin d’aube De lieux pardonnés D’un source prise Lever de jour dans la nuit Soleil partagé De lieux marchés De oui en non D’exil en exil Eloignement en bribes Parfum d’indescence Myriade d’entre soi L’âme se fêle dans un écho Elle s’extrait des mots PURETE

  • 37 Un signe

    5 février 2005

  • UN SIGNE
    S’ébattre en ellipses Embaumés d’ébauches Se parler d’avant A propos d’hier, Embarras de soi Quelque fois une faille. L’orsolan pleure son chant Et il imite les yeux Les paroles et les signes Vérité qui s’éloigne Silence qui le blesse, Le pas mesuré Le regard cosmopolite Employant ses ailes Il berce le doux murmure. Navigue dans ses souvenirs Recherche d’instants. La route est un chemin Trois fois les lieux sont ciels Aucun doute que la grâce Est synonyme d’accords Instants volés (…)

  • 38 July October

    6 février 2005

  • JULY OCTOBER
    L’orsolan fend l’air S’installe et se pose Au-delà du vertige Alamée s’exprime, s’imprime Sentiments d’ailleurs partagés Criblés d’éclats redoutés July, Friday the 24th Sans doute irréversible Il cultive son jardin sacré Comme un orfèvre qui imite le temps October, Thursday the 8th Nouvel élan libre d’Alamée Et puis s’enchaînent les jours Au milieu d’un présent. Son visage et ses yeux Profondeurs d’un amour magique October, Friday, the 9th Les couverts se démultiplient Le jour (…)

  • 39 Les Saigneurs

    7 février 2005

  • LES SAIGNEURS
    Armée de faire-valoir
    assassinent
    L’innocence faite vie.
    BOSNIE-SARAJEVO
    TUZLA-SREBRENICA
    Souffrances - Mutilations
    Pillages
    L’infrontière est dépassée
    Le Droit déchiré
    IMPARDONNABLE RECUL !

  • 0 L’Infrontière

    10 janvier 2005

  • L’INFRONTIERE
    Recueil de Poèmes
    UN POETE
    NON
    L’HIVER PREND FIN L’ETE
    PERE
    SEIGNEUR
    ECRIRE DE VIVRE
    GETHSEMAMI
    POUR MARIANNE
    LES ENFANTS
    MA SŒUR AIMEE
    VOYAGE
    LA JUIVE
    MA TERRE
    LES MOTS QUI SONNENT
    UNIVERS
    NE PLUS RIEN DIRE
    LE MELANGE DES SANGS
    L’HISTOIRE DU TEMPS
    SANS FRONTIERE
    IMPRESSIONS
    PRESENCE
    INCERTITUDE
    ETOILE
    PENSEE
    NOEL
    JUSTITIA
    LE PAYS DES CEDRES
    INDIVISE
    TERRE A TERRE
    UN SIGNE
    JULY OCTOBER
    LES SEIGNEURS