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Poèmes de Lafleur

Mise en ligne : 4 mai 2004

Texte de l'article :

87 Le 1/10/99
13h03

Le souffleur

Elle se présente au casting
Le cœur tremblant en profondeur
Sur les planches noirâtres du ring
Planent les esprits dictateurs

Écoutant son murmure flatteur
D’un texte usé par le temps
Il te répète des rumeurs
De tous les rires ici présents

Tu t’en vas consolatrice
Mettant la scène dans ton cœur
De tout le passé qui maîtrise
Par le silence du souffleur

13h41
Lafleur
86 Le 30/09/99
18h25

Mime

Vous ne l’avez pas remarqué
Il vous suit depuis cinq minutes
Derrière vos pas masqués
Votre double qui débute

Suivant tous vos gestes agiles
Parmi les refrains qu’il sème
Qui bougent en image mobile
Conte l’histoire d’un poème

Les yeux des badauds qui se fixent
Leurs lèvres en éclat de rire
Des mains musiciennes qui mixent
Les sons volent dans l’air et expirent

Avec son corps il fabrique de l’art
Cet homme de chair en cire perso
Lui seul a tout le grand savoir
Dans l’humour du mime Marceau

19h29
Lafleur

85 Le 1/09/99
19h55
Voile blanche, voile noire

Sur ce jeu d’échec, un jeune roi
Se sent bien seul entre ses tours
Des cavaliers armés de loi
Partis trouver son tendre cœur d’amour

Lui rendre les battements de cœur
Remplissant ses doux yeux d’espoir
Ses mains fragilisées de douceur
L’autre main faisait des cauchemars

On château avait des pleurs d’âmes
Fuyant des pierres en ruine
Un cœur qui tombales ? rame
dans la Rivière rouge d’épines

Les cavaliers de la table carrée ?
De retour sans la douce promise
Ses yeux en larmes sonnent le ré ?
Au cœur fou qui se tyrannise

20h51
Lafleur

84 Le 31/08/99
19h59

Fusion

De si belles courbes au corps
Dessinent ta silhouette
Effleurant tes cheveux en or
D’une peau de lune paillette

Lavée cette chair d’eau douce
Chaque jour au savon de lait
Les seins qui rêvent d’une mousse
Fond tel un bonbon au palais

Noyant tout son corps dans l’eau claire
S’imprégnant d’arôme naturel
Flirtant sur la douce enchère
D’une peau lavée qui ruisselle

Ô une beauté de femme scintille !
Dans mes yeux d’homme amoureux
Devant ce rêve indélébile
Qui me rend bien plus vaporeux !

20h36
Lafleur

83 Le 27/07/99
20h

L’aveu

Je suis venu pour tout te dire
Pour l’amour des mots magistraux
Que j’ai écrits à l’apéro
Prenant le temps de les polir

Ton sourire m’émerveille
Qui s’épanouit en roses
Dans le néant qui éclosent
D’une étoile que je veille

Je suis venu pour tout te dire
Tuant d’une plume mes rimes
D’un doigt verdi elles s’animent
S’escrimant pour mieux t’élire

Ta fraîcheur d’une douce nuitée
Du cœur d’amour qui se livre
Au jour des nuits me fait vivre
Des rêves jolies voluptés

Je suis venu pour tout t’avouer
C’est simplement ma vérité
Les mots du cœur d’une clarté
D’un je t’aime si dévoué
21h49
Lafleur

82 Le 19/07/99
19h16

Félicité

Á peine sortie du ventre
Tu te poses toutes questions
Tes pleurs qui se concentrent
En douce purification

C’est pour toi un nouveau monde
Cette société inconnue
Qui triche sur les secondes
Mon dieu couvrez moi je suis nu

Tu vieillis déjà d’un jour
Tu ne bouges pas, ne grandis
Sur sa chair tendre d’amour
Tu es l’ange du paradis

Un silence de battement
Prés de son oreille, le sein
Puis il s’endort tout doucement
Sur le cœur aimant du coussin

20h10
Lafleur

81 Le 23/03/99
17h23

Le pinouille

Tu cours du matin jusqu’au soir
Parmi les jouets qui traînent
Tu t’amuses dans ce bazar
Une vraie forêt africaine

Gribouille les papiers de bois
Dessine sur papier de brique
Le pinouille qui prend en joie
Ses œuvres de mosaïque

Le soir venant, rien n’est rangé
Ta mère remet tout en place
Tes fesses nues sont protégées
Par les étoiles qui t’enlacent

L’enfant rêve dans son univers
Son cœur battant dans le néant
Dépassant toute frontière
Aux soupirs qui le cadencent

18h41
Lafleur

80 Le 2/01/99
19h57
Dédicace

Au jour de ta naissance
Ne pouvant voir le jour, la nuit
Ni voir tes larmes d’aisance
Il écoute ses cris, les bruits
Venant du monde l’inconnu
Et rêve du beau souvenir
Revoir ton jour, ta nuit venue
Saint prénom, c’est son devenir
Pour l’amour d’une belle femme
Idéale pour l’alliance
Rôdaient les baisers qui proclament
Et voilà une descendance
21h03
Lafleur

79 Le 1/01/99
19h57

Amour d’enfant, enfant de l’amour

Ah qu’elle est belle cette année qui s’écoule
Nul ne pouvait voir le jour de ta naissance
Ni la nuit qui s’étend de velours étoilée
Il grandit aux heures de l’intelligence
Voir ton corps, les battements de ton jeune cœur
Et tu sors dans les jours qui les rendent très heureux
Retrouvant tes souvenirs aux mois de bonheur
Songes encore dans la nuit aventureux
Attendrir tes parents de tes arômes
Illuminant encore plus les je t’aime
Regarde, tu n’es qu’un petit être, un môme
Enfant qui fais de leurs vies un poème

20h24
Lafleur

78 Le 24/11/98
23h23

Solitude

Dotée de fil armé de fer
Une belle armure de béton
Les fenêtres, trous de gruyère
Où entre libre l’air des matons

Baille la cellule d’une porte
L’être entre dans son placard
Par la mémoire qui avorte
Il se ronge et s’égare
23h54
77 Le 30/10/98
23h32

Anthropomorphisme

Combien de fois en Asie où en Afrique
Aux pistes difficilement magnifiques
Connaître la dureté de ses faiblesse
Décrire les couleurs la splendeur d’une richesse

Cette nature qui reproduit les formes
Par les couleurs étrange de la vie d’un homme
Apte et prompte à prendre des images
Parmi les reflets fixes des lieux sages

23h59
76 Le 6/10/98
19h48

Femme de sable

Comme un long éclair, ton corps de chaleur
Ton torse qui s’est montré poli au matin
Tu emmenas mes mains aux roches du bonheur
Jusqu’aux caresses des sommets qui m’ont atteint

Ton visage masqué par ton bras replié
M’offrit au beau terme de mon ascension
Une surface déserte de sable, je déviais
Tous les grains de mes doigts qui en prirent possession

Détourne le tournant des contours circonspects
Qu’un fleuve luisait sur les rives des côtes
Le bâtisseur qui t’interrogeait par respect
Cette splendeur naturelle, d’une antidote

Mais ni le temps ni la beauté ni le hasard
Ne débrident le cœur qui se mesure à toi
Qui me berces dans le ciel en histoires
Jusqu’au soleil couchant d’amour du roi

1h22
Lafleur

75 Le 5/10/98
21h43

Le drôle

Il est venu sur la grande piste de cire
Avec ses chaussures, sa valise en carton
Il fait jaillir des spectateurs des rires
D’une maladresse en boutonnant son veston

Les gens s’en vont et il ne s’aperçoivent pas
Derrière ce rideau qu’une triste vie d’homme
Se dévoile dans la vie nouvelle du trépas
Tristement il se déclowne de son royaume

22h24
Lafleur

74 Le 5/10/98
20h42
La séduction autour d’une table

Je mis chandelle, couvert à la perfection
Son amour en face lui parlerait bas
Une nourriture saine attend le débat
S’écoulant les mots aux heures d’une ascension

Je caresse à présent la douce chaleur
De ses cheville de neige sous la table
Un raie de la lampe emmêle la fable
Puis je la complimente de mots enjôleurs

Tissant sa distraction dans le sensuel
Une couche dans l’ombre qui se sait patiente
Comme une rivière qui coule insouciante
Dans l’exil des draps odorants s’étincelle
21h17
Lafleur
73 Le 4/10/98
21h55

Au rendez vous de l’amour

les amoureux mariés sortaient de l’église
les nobles mains agiles se livraient au ciel
sous le porche de pierre s’immobilisent
des grains de riz tombaient aux pieds des fidèles

il a gravé d’amour ton nom dans l’écorce
au battement de son grand cœur d’or de gloire
parmi ses caresses qui polissent ton torse
emplissaient à tes lèvres de baisers d’histoire
21h18
lafleur

72 Le 4/10/98
20h56

La pensé ouverte

J’enfouis mes secrets dans mon arrière pays
Tant de fois je me suis épris de ta pensée
Ce prince légendaire d’amour envahit
Ta chaussure vierge sans sa fiancée

Je t’appelle, mais tu n’étais pas réalité
Au galop derrière ta course sans crinière
C’est la douleur, la terreur de complicité
Sous l’arbre nu, je saignais, riais depuis hier

Comme toi invisible et moi vivace
Enserre ton ombre bien qu’on soit séparés
Les rêves suprême déception s’effacent
Pour briser les icebergs d’océan glacé
21h52
Lafleur

71 Le 4/10/98
19h41
Ton absence

Cette étoile qui me parle à l’oreille
Me donne souvenir d’une tendre présence
Restant toujours au cœur le parfum d’essence
Ton image qui vibre au naturel

Cette douceur se perpétuait d’amour dans ma chair
Mes yeux, mes tempes vieillissent par le temps
L’été, l’automne, l’hiver, venaient, le printemps
M’ouvrant le cœur à l’aimée dans la lumière

C’est le temps de la beauté et du hasard d’hier
Mais les heures avaient vieilli le génie
Pour cet amour de l’harmonie
C’était l’orage, la tempête du mystère
20h53
Lafleur

70 Le 4/10/98
19h14

Dédicace

Je dis pour toi
En jolis mots

Tout est de moi
Aux jours normaux
Il dit d’amour
Mais triomphe
En pur discours

19h33
Lafleur
69 Le 8/09/98
21h17

La poésie d’une femme

La lumière brille l’oreille de cristal
La rivière qui reflète sur tes cheveux
Qui tombent en cascade douce musicale
Aux épaules de roche des secrets de vœux

Tes seins étaient des îles paradisiaque
Le volcan au cœur jaillit des laves d’amour
Au sel qui entoure l’océan pacifique
Un si beau pays proche des terres de velours

Mais je brûle dans les arbres de ta forêt
Sans revenir sur le passé des animaux
Je n’ai pour ainsi dire que l’amour du progrès
Celui qui approche mes lèvres des doux mots

Les frontières de tes jambe me limitent
M’en retournant aux dunes du désert brûlant
On se berce au cœur d’amour qui s’invite
Cet homme que tu aimes tant, c’est un galant

22h37
Lafleur
68 Le 8/09/98
13h03

Un homme amoureux

C’est la main de ton fidèle
Qu’il mit sur ta coiffe de lin
Et ces lèvres universelles
Qui observent tes jolies mains

Il sait que tu fais présence
Prés de lui bat ton cœur en or
Á l’odeur de ton essence
S’approchent plus prés de ton corps

De ses mains prit ta chair de cristal
Ses lèvres douces frémissent
Ses seins roses de pétales
Se pointent et fidélisent

Ô femme éblouissante
J’aime tes yeux au clair du jour
Toi, ma fleur étourdissante
C’est rêver joliment d’amour

14h20
Lafleur

67 Le 5/09/98
21h45

L’appétit de rêve

Ta longueur de cheveux blond-doré spaghettis
Tortille de mes doigts la douceur d’appétit
Ta bouche joliment dessinée en croissant
Que j’aime tant déguster lentement

Je frémis d’ivresse sur tes yeux d’amande
Et sur ton nez senteur parfumé lavande
Puis mordillant l’oreille du tendre nougat
Caressant tes douces mains de chair d’avocat

Sur tes bras arrondis torsades de baguette
Croustille une douce odeur de noisette
Caressant sur tes doigts le fin chocolat blanc
Te manger par amour qui me laisse coulant

Ébloui par tes seins au charme doux de poires
Où rôde encore la faim d’une menotte ivoire
L’autre cachée sous tes fesses en rose
D’une fleur acidulée que je pose

Sur ta jambe alanguie éternellement fraîche
Cette chair attendrie, douce comme une pêche
Posant sur le nombril du monde une fraise
Vint la dernière touche qui me changea en braise

00h14
Lafleur

66 Le 5/09/98
8h11

Á la découverte du charme

Il regarde avec ses yeux bleu-gris de garçon
D’une image qui scintille par le charme
Découvrant comme un jeune apprenti maçon
Outillé des beaux atouts qui arment

L’imagination du jeune adolescent
Agite d’un doigt l’ombre de la lumière
Aux yeux qui croyaient les rêves obéissants
Fermant sagement dans l’instant ses paupières

Des images heureuses brillaient en étoile
Gravant à l’eau les formes, leurs anatomies
Comme un artiste peintre sur sa toile
Vérifiant toutes les couleurs qu’il mit

Regardant encore en sortant de la plage
Toutes femmes luisantes en maillot de bain
Remplissant si bien leurs chairs tendres bien repeintes
Voyant la grâce, la beauté du mirage

9h22
Lafleur

65 Le 5/09/98
1h15
Une nuit d’arôme

Une femme douce farine
Ce parfum qui se mélange
Reçoit l’arôme, câline
Au sein l’enfant se fait ange

Sur ses joues claquent des baisers
Qui se mêlent aux douces ombres
qui éclairent les doigts croisés
D’une chambre à la pénombre

La douceur de son corps si pure
Comme un gâteau de miel
Laissant une jolie gravure
Des lèvres douces d’abeille

Je devenais plus homme
L’oiseau rôde autour du cœur
Pour faire jaillir tes formes
Dans la nuit de rose couleur

Puis sur tes côtes fragiles
Tout en revenant en arrière
Autour du glorieux nombril
Nous filons sous l’eau des rivières

2h59
lafleur
64 Le 5/09/98
00h01
La tornade

Dans la grande chambre d’amour
Frémissent les corps de caresses
De baisers qui font des détours
Qu’aiment les cœurs qui se détressent

Ces draps blancs seyants qui transpirent
Crispés par les mains du désir
Jusqu’au yeux emplis d’avenir
Laissant un brûlant souvenir
1h10
Lafleur
63 Le 4/09/98
21h50

Ça découverte

Un petit chat égaré pleure sur la plage
Le sable désert empreinte ses pas derrière
Un hiver froid brille d’eau sur son pelage
Le soleil fuit sans lui laisser de lumière

Puis trouvant le repos au coin d’un feu de joie
Il joue avec une feuille morte qui virevolte
Regardant une étoile dans la nuit en soie
Scintillant dans la beauté deux billes teintées

Il s’en va marchant sur la grand route d’une nuit
D’un pas hésitant qui le mène au logis
Arrivait prés de sa cité qu’il s’en réjouit
De revoir sa mère où il se réfugie

Pour conclure sa petite aventure
Passait la journée à errer jusque dans le soir
Emplissait de fatigue son corps de courbature
Il s’endormit sur sa mère comme un loir

23h53
Lafleur
62 Le 4/09/98
19h50

Un fidèle bonheur

Elle flotte dans la baignoire la sirène
Sa peau d’écailles et de chair et de soie
Devant cet être qui séduit mon oxygène
Revient jusqu’au cœur les amours d’autrefois

Elle se lève grandissante devant moi
Se tenant sagement nue un peu flâneuse
S’enveloppant d’une éponge en point de croix
Essuyant son corps d’une fine main songeuse

Elle avait de ses yeux au plus beau sourire
Ses main n’avaient pas les mots, les lèvres fermées
Nos corps chauds nomment la chambre noire du désir
Au baiser langoureux qui ont tant fait rimer

Battant les doux cœurs dans la sensualité
Cet amour c’est une histoire qui s’étincelle
Durant les heures qui errent dans le sensuel
Par l’amour des rendez-vous d’une fidélité

21h48
Lafleur
61 Le 4/09/98
13h07

Ne penser à rien

Ne penser à rien d’autre que toi
En dépit des étoiles rudes
Formant de tes branches tes doigts
Dans la grandeur d’une altitude

Ne penser à rien d’autre que toi
Poursuivant de mes yeux aériens
Cet espace où tu prends froid
Aux gants blancs anciens des gardiens

Ne penser à rien d’autre que toi
Ton ombre grandit puis s’éloigne
J’irai te chercher comme un roi
Marchant sur les hautes montagnes

Ne penser à rien d’autre que toi
Si tu polis d’une main mon front
Puisque c’est moi seul qui te vois
Jusqu’au doux rêve nous irons

13h39
Lafleur
60 Le 3/09/98
18h14

Tant de rêve dans le cœur

L’étoile du cœur en cristal
Cette chair au creux de tes mains
Où se cache ton arsenal
De caresses couleur jasmin

Brille en toi le cœur en or
Mille rayons t’enrobent aux bras
Sur le torse de soie d’accord
Des doux mots qui glissent tout bas

Puis ouvrant tes yeux amande
Imprégnés de graines raisin
Armer d’un doigt qui demande
Ce beau remède, ce vaccin

Ta beauté intérieur dorée
Comme un jour qui se lève
Pomme d’amour au cœur sucrée
Comme un nuage qui rêve

19h55
Lafleur
59 Le 2/09/98
22h52

La jardinier

Il vient l’homme aux mains d’or
Il leur parle et les honore
Tenant d’une main pleine sa rose
Par les mots d’amour l’arrose
Et moi dit la marguerite
Toi aussi tu le mérites
Je passe à la fleur de lilas
Qui chantonne, la, la, la, la
Pauvre petite tulipe
Tu as les bulbes dans les tripes
Oui, mais moi lui dit le muguet
Suis-je pour toi toujours si gaie
Les filles vous êtes très belles
Dans mon cœur vous restez fidèles

00h29
Lafleur
58 Le 2/09/98
21h13

Apprendre la vie

Ô ! la belle naissance sacrée
L’enfant vient au nouveau monde
Ses petits cris nous font vibrer
Dans le cœur qui nous inonde

Il grandit dans la mesure
Les pas nouveaux le cheminent
A connaître les procédures
Aux heures qui se piétinent

Qui t’amène à réfléchir
Pour savoir enfin ton chemin
Qu’une des deux routes veut punir
Celle qui n’a pas de point commun

Regarde cette vie colorée
Écoute ton cœur sur ta main
Ces battements qui font vibrer
Cette joie d’être un humain

22h32
lafleur
130 Le 9/02/00

La couleur d’une femme nue

Dans l’appart de ma bien aimée,
Je voyais l’horizon en bleu,
Mes yeux commençaient d’entamer
Le reflet d’une vitre sableux,

Mon cœur battait tellement fort
Quand je vis son corps se poser
Dessus, mélangeant sans effort
Les couleurs d’amour trop osées,

Ma demeure remuait l’océan
En un vin rouge de honte,
Dans mes gaines aux trous béants,
Changeant ma vision en conte,

Cette richesse nue devant
Mes yeux, prit un bain de rêves
Chemine au cœur, soulevant
Une brise d’amour en sève,

Rien ne pouvait me faire plaisir
La pulsation qui se nourrit,
D’une nature en caresse désir
De couleur en un pot-pourri.

Lafleur
129 Le 9/02/00

La guerre pour du talent

Nous, triste jeunesse d’un temps modernisé
Errant dans les rues sombres, en doux solitaires,
Squattant les marches d’étages cavernisés
Qui s’effritent en lassitude, trop austère,

Dans vos horaires inadéquats qui penchent
Pour en fuir d’un matin, jusqu’au lendemain,
Rien en vue, ni de concret, tout se déhanche
Qu’une gratitude est d’un savoir de vos mains,

Un valu acquis aux vitraux d’observateur,
Sillonne en silence vos cérébrales

Dans l’impossible de l’état provocateur
Vous laissent dans l’usure d’un pourvoir d’une spirale

Nous sirotons leurs parole archi-usées
Parmi tous les sénateurs et les potentats,
La porte toujours ouverte du bobard rusé
Qui depuis des siècles en laissent des tas,

Tout comme les sujets proposés en dossiers
À en croire la beauté des mots sonnant si faux,
Nous restons toujours la cible pour négocier
Dans les jeux de main jusqu’au concret qu’il nous faut.

Lafleur
128 Le 9/02/00

Ivresse d’un été

Quand nos pas nous ont promenés
Sous les nuages blancs de soie,
Mon cœur était un nouveau né
En reçut une flèche de bois.

Mortellement touché d’amour
Par l’ivresse du ciel d’azur,
Dansant au soleil qui concourt
De ce rêve que je mesure,

Au souvenir que j’ai aimé
Du visage en cœur d’ange,
Valse mon corps pour blasphémer
D’amour virtuel qu’on échange,

Quand nos pas nous on promenés
Parmi les mots d’une douceur d’été,
Qu’autour de toi ils ont plané
Comme l’oiseau par nécessité,

Tout ces regards qui s’écoulent
Dans mes veines en heures fluides,
D’un bain d’amour qui me saoule
Au sang du cœur qui s’oxyde,

L’instant est au doux souvenir
Qui reste au cœur parfumé
Par la fraîcheur d’un bien venir
Qu’une pensée à tout résumer

Tout en gardant un peu de toi
Au battant qui rythme plus fort,
Ces souvenirs que je côtoie
Dans la richesse de ton corps.

Lafleur
127 le 6/02/00
une femme d’amour

un amour joli bout de femme,
c’est en ces noms que je te donne
au sortir du cœur s’enflamme
dans le sang qui me sillonne,

durant ces vingt quatre heures
papillonnent mes pensées en fleurs,
mon cœur encore bien plus rougeoie
du chant qui mesure le bonheur,

une femme d’amour
tendre velours,
mes yeux entoure
ta chair du jour,

Un amour joli bout de femme
Dans l’odeur du printemps de juin,
Dans les couleurs qui t’acclament
des douces lèvres, je pris soin,

puis le sourire du cœur aimant
brillant aux caresses d’une aile
assemble nos deux cœur charmants
allumant enfin l’étincelle,

une femme d’amour
tendre velours,
d’un beau discours
qui te parcourt,

un amour joli bout de femme,
que j’aime tant à la folie,
par ces mots que je proclame
aux creux de mes mains bien remplies,

cet amour fredonne pour toi
du poète durant ses heures,
part au chemin qui flamboie,
les doux amoureux du bonheur
Lafleur
126 Le 6/02/00

Attente

C’est la nuit qui nous rassemble
Dans ce lit aux pétales de rose,
Nos cœurs brillent dans l’ensemble
Au lien du sang qui s’arrose,

D’une fringale à répétition
Pour ton ventre encore bien plein,
Pour le nourrir avec ambition
Qui entretient le châtelain

En haut du nombril mondial
D’une chair de terre arrondie
Qu’une passion très amicale
Quand mes caresses l’étudient,

Viens a nous, dans nos jours en pleurs
Même la nuit quand la lune rit
Quand le soleil sera penseur
Il entendra tes jolis cris .

Lafleur
125 Le 5/02/00

Une douceur résistante

Encore cinq jours
Dans la zonzon,
Un grand séjour
D’une pendaison,

D’une femme dedans
Ce long couloir,
Sans incident
Voit le bagnard

Son ombre choit
D’odeur parfumée,
Mes yeux s’échoua
Au cœur paumé,

L’esprit rêveur
D’images partielles
D’une chair penseur
D’amour pastel.

Lafleur

124 Le 5/02/00

Le désespoir

Vide, vide, vide, vide,
L’après midi de cauchemar,
Les murs réfléchissent ses rides,
Une victime du désespoir,

Un calme que connaissent les morts,
Un vivant mort qui refroidit
Pour remplir le vide encore
Dans ce lieu de paradis,

Vide, vide, vide, vide,
Dans le soir noir de son combat,
Une sèche qui se suicide,
La fumée danse la samba,

Fuyant dans les heures du matin
D’une promenade matinale,
Qu’une douche pleure dans l’incertain
Du présent pas très idéal,

Vide, vide, vide, vide,
L’âme tourne en rond de con,
Puis un jour l’homme se trucide
Dans le profond trou du siphon.

Lafleur
123 Le 5/02/00

Rêveur quel beau métier

J’écris sur une page blanche
Noircissant les lignes grises
Aux heures qui se déhanchent
De mots qui se caractérisent

Sans voir les horaires passés
Manque de jaune aux vitres
Dans l’ombre qui m’en écrase
Dans la pièce seul arbitre

Un match qui dure dans la longueur
D’une douce nuit qui m’en couve
D’un grand vide d’air égorgeur
Ô profonde fraîcheur du vent

Mettre trente jours pour rêver,
D’amour, de joie, d’un beau carme ?
En long, en large, et ? en travers
Avec mon cœur je me désarme.

Lafleur
122 Le 5/02/00

Beauté de la Nature

Tu t’éveilles dans un nouveau jour
Où tu dormis toute ces années,
De ce cœur frémissant s’ajoure
La jouissance ahanée

Ton corps bouillant de colère
Exultant tes larmes carmin
Coulant sur ta chair populaire
Nuisant aux couches de Romains

Fuir ton chagrin en aval
Par les veines pures qui rougeoient
Pour en flamber tes rivales
De bois et de villageois

Combien de temps vas-tu durer
Un jour, une semaine, un mois,
Au charme qui peut perdurer
Dans mes billes, juste pour moi ?

Lafleur
121 Le 4/02/00

plus fort que tout

dans l’enceinte depuis des mois,
caché derrière ses remparts,
que toute pensée me larmoie
dans ce monde qui nous sépare,

je les ferais voler pour toi
ces sentiments fertilisés ;
en graines d’amour se festoient
ronds les cœurs en doux alizés

ce vide d’une lassitude
de ces heures me dépayse
à l’image d’une habitude
de ton cœur que j’expertise

mes pensées restent en jachère
entre les murs où je délire
le fil armé aux dents de fer
châtie mon opaque désir

déchiré de larmes impures
par la peur de ne plus te plaire
et ton cœur ambigu épure
le noir chagrin de mon calvaire

il ensemence ma douleur
torturée d’images osées
de ces moments fécondant l’heure
pour avoir su d’amour t’aimer.
Lafleur
120 Le 4/02/00

Les trente jours

Les trente jours de galère
Entre vide et quatre murs
Au profond du trou m’enterrent
Dans le silence d’usure,

Dans ce vide, rien ne se pose,
Des murs jaunes et des murmures,
Des détenus qui explosent,
Monte le sang de mercure,

Les trente jours de galère
Sans voir les heures qui s’enfuient,
Le froid fortuné sincère
Qui l’oublie au fond de la nuit,

Le sommeil du mort qui rêve,
Se levant au jour d’un rite,
L’hiver de février se lève
Sur la face de mort détruite,

Les trente jours de galère
En restant couché ou debout,
S’imprégnant de récit divers
Marche le fantôme au bout,

La fin du dernier jour,
Dans la peur qui le déchire,
Au bien du cœur encore lourd
Laissant le mal réfléchir.
Lafleur

119 Le 3/02/00

Au bout du chemin

Tu n’as que tes seize printemps
Et déjà une sèche en main,
C’est humer le sang de Satan
S’infiltrant comme un examen

Usant ta chair si parfaite
D’une mécanique luisante,
D’un cœur battant la défaite
Hantée par la braise cuisante

Noircir ton antre ventilé
De ces deux bougies qui t’aèrent,
Tu t’infliges à distiller
Aussi proche ton locataire,

Vivre avec lui toute ta vie
C’est vous rejoindre à la mort
D’une maladie qui te convie
De ruiner ton cœur à tes torts.

Lafleur
118 Le 3/02/00

Une histoire magique

Tes pas sur le sentier cheminent
Dans les cheveux de la forêt,
Cet air pur, tu rumines
Au matin d’une roseraie

C’est si bon, si agréable
De sentir l’encens des bois,
Il fait bon flairer l’offrable
Par les saisons d’autrefois,

Ferme les yeux , imagine,
Regarde, il est parmi nous,
Rien ne change l’origine
De l’histoire que tu renoues,

Entends-tu les bruits de sabots
Partir au village perdu,
Qui éloigne de toi au trot
L’ancien chevalier qui n’est plus.

Lafleur
117 Le 3/02/00

Usure

Un quinzième jour s‘achève
Toujours enfermé dans l’enclos
Des yeux entre quatre murs clos
Dans ce jour qui en fait grève

Fatigué d’un plein de vide
Il s’allonge dans son plumard
Entre deux cartons sordides
Absorbé comme un buvard

Au soir de l’encre il écrit
Aux blanches pages dormeuses
De mots posés au bistouri
Sur les lignes poussiéreuses

Poétisant son désespoir
Dans cette nuit noire de douceur
Il sommeille des rêves épars
Dans l’immense univers berceur.

Lafleur
116 Le 3/02/00

L’être ou ne pas l’être

Volant dans le ciel sans bouger tes ailes
Cette image qui bouge en caressant l’air
T’enveloppant dans le coton blanc à dentelle
Couvrant et brûlant ta peau épaisse de fer

Tes yeux de verre blanc scrutant tout l’horizon
De ses hauteurs matelassées de bleu, rêvant
Planant en liberté de toutes les raisons
Vole encore à la douceur du vieux vent

Flirte une main vide sur ton ventre qui en brûle
Le long de ton corps, laissant des écorchures
Sur tes bras qui frissonnent jusqu’aux clavicules
Bien que ton pelage ne soit qu’une peinture

Sortant tes pattes d’acier aux ongles de gomme
Comme un aigle atterrissant sur les terres
Ferme et vomit dans le monde des hommes
Toi notre avion du siècle légendaire

Lafleur
115 Le 2/02/00

Le regret

Quand tu t’arrêteras pour lire ces lignes
Tous les mots de ces poèmes te sont appropriés
Dans ces lignes d’autrui, ces lais de vigne
C’est celui qui te chemine en prisonnier

La porte qui s’est ouverte à ton passage
Pour en voir les murs blancs tout le long de ta vie
Dans ces entrailles qui ne restaient pas sages
Brûlant dans les heures vides de leur survie

Vivant dans le jour à la nuit qui devient mûre
À réfléchir à ton bonheur dans ton enfer
Cette haine humaine qui prime l’usure
Serait-ce donc une douleur impopulaire

Cet intérieur sans horizon, qui pense
Pour toi d’une vie extérieure du système
Reniflant cette odeur de dépendance
Pense, mon jeune ami à ce que tu aimes

Lafleur
114 Le 2/02/00

Désir d’antan

Femme jolie des anciens temps
Ce siècle fut merveilleux
La grâce des robes d’antan
Le charme d’un corps fiévreux

Le temps de faire désirer
Un baiser à la main galante
Le courtois au temps mesuré
Rêve la chair qui le hante

Ce siècle nouveau se perd
Dans nos jours encore charmants
Mais rien ne pourrait défaire
Nos trop brefs émerveillements

Ces femmes qui cherchent à plaire
D’arôme de chair, de parfum
En rien vous changez nos airs
Pour nous donner encore faim.

Lafleur
113 Le 2/02/00

Un rêve pour tout le monde

Toute ces villes qui sont armées du béton
Qui parsème d’incolore les vitres teintées
Reflets d’un miroir qui en change le ton
Des nuages qui sombrent à l’obscurité

Des gens tristes qui regardaient le trottoir
Sur le pavé grisâtre encore incrusté
C’est la hâte des gens qui ne peuvent voir
L’harmonie du paysage que désajustés.

Emmenant les pas fragile que tu chemines
Ceux qui balancent dans un faux monde meilleur
Là où il y a encore toute ces usines
Sans trouver de finesse , de tendre douceur

Ils rêvent pour se perdre très loin dans une île
Dans une nature qui ne donnerait que des fruits
De l’air dépollué qui se déshabille
Dans le silence qui dort, dans le jour, la nuit

Si partir, c’est mieux vivre le silence
Pour faire pousser dans l’arbre les mots d’amours
Fleurir les mots à l’encre qui semence
De rêve qui rime et s’accroche toujours

Lafleur

112 Le 2/02/00

Un rêve extraordinaire

J’ai rêvé d’elle cette nuit.
Je la sentais si près de moi
Comme une étoile qui luit
Jusqu’aux caresses qui flamboient

Elle se mit à m’embrasser
Deux baisers sur ma poitrine
Puis ses seins se sont prélassés
Sur ma peau blanche câline

Par les heures de cette nuitée noire
Où j’accroche les étoiles
Le peintre voyait de l’espoir
Brillant d’amour sa toile

Une poésie de rêve jolie
Une femme d’amour, de beauté
Mon doux réveil qui le délie
En la Voyant à mes côtés

Lafleur
57 Le 2/09/98
20h27

Un être de colère

Cette mère est comme une eau agitée
Claquant ses vagues sur un enfant de rivière
Levant sa lame de fond, avec brutalité
Juste au dessus des branches nées hier

Tellement de vagues et de peur l’ont nappée
Elle domine sur lui toute les coupures
Ce malheur si douloureux s’est enveloppé
D’ années qui, au cœur, s’imbibent de gravures

21h12
Lafleur