15410 articles - 12266 brèves

Billets d’humeur

Les peines multiples

Mise en ligne : 13 septembre 2007

Texte de l'article :

"Je viens de lire l’article sur la surveillance des détenus après leur libération conditionnelle ou totale concernant les récidivistes.
Je constate qu’une fois de plus la politique de la double peine est en vigueur dans notre pays, voire de la triple peine dans certains cas.
Un détenu en à pris pour huit années, pour atteinte au mœurs, du fait que chez lui il s’est trouvé malencontreusement tout nu sortant de son bain face à face devant une jeune fille mineur qui est entrer dans la salle de bain. Cette jeune personne qui avait 14 ou 15 ans à l’époque des faits porte plainte très exactement 9 ans et demi plus tard pour tentative de viole. (Je fais remarquer ici 9 ans et demi).
Ce détenu à donc pris huit ans, une amande de dommage et intérêt.
En détention, cet homme qui a maintenant 61 ans, se conduit de manière exemplaire envers tous ceux qu’il côtoie. Il a été menacé de mort par un codétenu "musulman" ce dernier a eu 18 mois de plus car il récidivait. La JAP est musulmane vous voyez la suite....
Le JAP ou la JAP lui tire allégrement dans les pattes.
Le détenu demande une LC qu’on lui refuse une fois.
En conclusion les peines ont été :
• Huit an de prison ( 1 )
• Partie civile à payer 15000€ ( 2 )
• La LC peut être accordée mais il devra quitter le département ou il habite ( 3 ) sous la pression des parents et grands parents de la victime.
• Si la LC est accordée, le contrôle sera régulier ( 4 )
• Doit trouver un emploi même si il est en retraite ( 5 )
• difficultés de trouver un emploi car on sous entend qu’il y a risque (peur de se tromper, alors que certains plus dangereux ayant commis des meurtres après le viol se retrouve en liberté et eux récidivent) ( 6 )
Voila des condamnations directes ou indirectes, au nombre de six pour un même délit.
On rêve
 
Mais je reconnais que le contrôle dans certains cas doit être fait car il y a des "noyaux durs" parmi ces personnes.
Les "noyaux durs" sont ceux qui malgré toute aide que l’on peut apporter, soit refusent de changer ou sont incapables de changer.
De part mon engagement dans un accueil de nuit, je rencontre de "ces gens-là" et croyez moi ils s’ingénient à mettre la pagaille là ou ils sont.
Nous aurons toujours de ces "noyaux durs" et la question est : que faire devant ces cas quasi "incurables" ?
La récidive, comme vous le savez, ne concerne pas seulement les affaires de mœurs.
 
Un condamné, si grave soit sa peine, est-il toujours au yeux de "LA JUSTICE " un incurable, il semble qu’en France ce soit OUI !
 
Vous avez déjà fait ceci, cela , donc vous êtes déjà coupable "" Le sous entendu et parti pris""
 
L’HOMME peut- il changer et que ce changement soit reconnu par la Société ou il vit ?"

Bernard P.

 

L’association Ban Public, qui gère le site, ne partage pas nécessairement les positions prises dans les divers témoignages mis en ligne. En l’occurrence, autant nous partageons l’analyse concernant l’accumulation de peines de diverses natures et celle sur le regard quasi définitif que la société porte souvent sur les personnes qui ont un passé pénal, autant nous ne partageons pas certains points de vue/allusion, comme la réaction supposée de la JAP, en liaison avec sa confession, ou encore la stigmatisation d’une partie de la population pénale qui serait considérée comme ne pouvant pas évoluer.