15410 articles - 12266 brèves

Fleury Mérogis Batiment D5, le silence assourdissant de l’Administration Pénitentiaire

Mise en ligne : 2 janvier 2011

Dernière modification : 2 janvier 2011

Texte de l'article :

Un prisonnier entre la vie et la mort.
Il a été retrouvé égorgé dans sa cellule dans la nuit du dimanche 25 décembre au lundi 26 décembre.
Il a été extrait vers l’hôpital Lariboisière.

L’Administration Pénitentiaire tenterait-elle d’étouffer cette affaire et pourquoi ?

Nous exigeons le détail des violences carcérales par prison, ainsi il sera établi que le système carcéral et son mode de gestion sont synonymes d’hyperviolences.

Manquement grave de l’administration pénitentiaire. L’omerta [1] continue sur la réalité des chiffres quant aux conditions et lieu réel du décès.

M.A. Fleury Mérogis
Un prisonnier retrouvé égorgé
Nuit du 25 au 26 décembre 2010

Nous exigeons, les familles et proches exigent la vérité de la part de l’administration pénitentiaire et des autorités judiciaires afin que toute la lumière soit faite sur ces violences.

Les familles et proches souhaitent une vraie prise en compte de leurs souffrances et une aide directe de la part de l’administration pénitentiaire.

Les autorités judiciaires doivent assumer toutes leurs responsabilités sur la sécurité des personnes incarcérées.

« Le droit à la vie : il est nécessaire de montrer que l’administration pénitentiaire doit tenir compte de cette obligation dans la mise en place de certaines procédures (quartier disciplinaire, isolement...). ».
Conclusion du 20 octobre 2003 du Rapport de la CNCDH sur les droits de l’homme en prison.


[1] Omerta : Par extens. Loi du silence imposée par un groupe. (Le nouveau Littré, 2006)

L’administration pénitentiaire se garde bien de communiquer le décompte des chiffres macabres et des violences contre ou entre personnes incarcérées.

Elle "omet" de publier la date, l’âge, le lieu dans la détention (quartier disciplinaire, quartier d’isolement cellule d’arrivant, etc.).

Elle cultive l’opacité la plus absolue lorsqu’il s’agit d’obtenir des explications précises quant aux conditions dans lesquelles ces femmes, ces enfants, ces hommes sont blessés et/oudécèdent.

L’Administration Pénitentiaire, ne dit rien sur les souffrances des proches, leur prise en charge psychologique, leur prise en charge financière, et sur la manière dont l’information leur est transmise ou pas...

Contact Presse :
Milko Paris, tél. 06 60 17 33 42
mail. redaction@banpublic.org