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  • Lecture et écriture en prison

    26 novembre 2002

  • La prison est une société à part dans cette société. Il y a des règles, ses lois, ses règlements. Il y a un règlement généralité mais chacune a ses propres règles. Peut être pensez-vous que cette introduction n’est pas nécessaire mais elle l’est justement ! C’est pour donner un tant soit peu une « image » du fonctionnement du monde carcéral.
    Je vais commencer par l’enseignement scolaire en ces murs, du moins de mon expérience personnelle à la Maison d’arrêt de Fleury-mérogis et de celle de (…)

  • Comme tout autre discours

    9 juin 2002

  • Lettre de David Acerbis - Fresnes
    Comme tout autre discours
    Liberté, liberté, liberté … Ce mot m’accompagne jour et nuit, il remplace ma compagne … Il berce mon sommeil et résonne encore autour de mon réveil. Ce nom, je le lis partout ; ce nom rempli de charme, je l’écris partout et mon esprit verse des larmes. Certains disent : « Les jours passent, la prison reste à sa place »…Mais que faire pour rompre l’ennui et briser cette monotonie ? Dormir ? Peut être … Mais ne pas fléchir ! (…)

  • Force et Ironie

    17 juillet 2002

  • Acerbis David 309 684 Q. 01116 Bât D4 M/A Fleury Mérogis
    Connaissez-vous la différence entre le pouce et le majeur ? Et bien essayez de faire du stop avec le majeur, la différence est assez flagrante ! En zonzon, c’est un peu pareil… Le pouce serait équivalent aux promesses orales et/ou écrites que certaines personnes compétentes travaillant pour l’A.P s’engagent à faire (hé ! rigolez pas, il y en a ! ça existe !) et le majeur serait équivalent à ce que d’autres personnes moins compétentes (…)

  • Fleaux

    9 août 2002

  • Dans cette partie de poker qu’est la vie, ils sont quatre à diriger cette immonde société mais ce n’est pas un carré d’as ce serait plutôt quatre fléaux apocalyptiques soit : gouvernement, flicaille, justice, prison. Ils tirent les rênes de cette beurk de société soit disant égalitaire à leur guise pour d’eux une classe dominante. Le régime actuel penche de plus en plus pour un régime totalitaire pour faire de nous : ouvriers, chômeurs, R-mistes, détenu(e)s ; une classe rectiligne, soumise, (…)

  • Aliénation

    9 août 2002

  • Comme d’habitude, ma plume est emplie de colère, de dégoût, de venin. Je vais aborder le sujet de l’aliénation qui nous entoure, qui nous étouffe. De par ce mot, je parle de toutes politiques ; toutes lois, tous gouvernements, toutes prisons, tous hôpitaux psychiatriques.
    Serait-ce un pléonasme* de dire que c’est la société métro/boulot/dodo qui a fait de nous des détenus ? Serait-ce un pléonasme de dire que cette société a fait de nous des exclus ? Des pestiférés ? Serait ce un pléonasme (…)

  • Répression

    9 août 2002

  • Répression… vous connaissez ? Telle est la solution que le gouvernement a trouvé pour résoudre le problème de la délinquance en tous genres… Quelques 13.500 recrues dans les forces de l’ordre sur cinq ans ! Il n’y a pas longtemps, ils ont montré quelques portraits de ces nouvelles bleusailles, ça promet… Sur les quelques uns qui ont été interrogés, un seul a été franc en disant qu’il s’était « engagé » pour faire respecter la loi. Tous les autres ont dit qu’ils voulaient être plus proche des (…)

  • Conclusion

    10 août 2002

  • Dans ce système actuel, passé ou à venir, la société n’aime guère les gens qui sont prêts à défendre leurs idées voir à agir au nom de celles-ci… surtout quand elles concernent un ensemble de faits et de personnes concernant cette dite société. Dès qu’une femme, un homme, un ado lèvent la voix contre ce système, on les traite d’antisociaux, rebelles, etc. et on connaît la réponse à ces accusations ; cela dépend bien entendu du côté auquel on entend appartenir. Le fait est que dans cette (…)

  • Pensées d’outre tombe (II)

    10 novembre 2002

  • Ecrire vraiment ce que je ressens d’entre ces murs ? Comment faire pour trouver les mots justes ? Par où commencer ? Sujet, verbe, complément… Je voudrai dire tant de choses mais elles dansent trop confusément dans ma tête pour les dire dans l’ordre. Des mots crissent dans mes pensées comme des pas sur des brindilles sèches. Des voix et des paroles m’assaillent et me passent à travers le corps, me violent les tripes et m’emplissent de colère, de haine, de dégoût jusqu’à la moelle de mes os. (…)