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Crime pour l’humanité

Mise en ligne : 30 avril 2003

"Les Etats-Z’honnêtes (riches, puissants, sur-armés, manipulateurs et colonisateurs économiquement) qualifient d’Etat voyou, les pays les plus pauvres (gouvernés par des hommes placés par les Etats-Z’honnêtes). Voilà maintenant venir le temps où des peuples entiers vont être considérés comme des délinquants-voyous de droit-commun.
Idem, La guerre sociale est criminalisée par le proxénétisme des Etats-Z’honnettes et la prostitution des médias qui font, tour de passe passe, de faits historiques - affaire Richard Durns par exemple - des faits divers.
La guerre en Irak ? Un hold-up volontairement sanglant pur et simple !
La prison ? L’euthanasie sociale !
L’évasion ? Un crime POUR l’humanité !"

Texte de l'article :

CRIME POUR L’HUMANITE

Quand l’amitié prime sur l’intérêt, nous assistons sourire aux lèvres à des Cavales orchestrées de l’extérieur. Je souhaite à messieurs Perben et Sarkozy et à chaque Etre Humain de cette planète d’être capable de fédérer, autour de soi, des amitiés d’une telle qualité humaine où le courage, l’intelligence et la certitude d’avoir raison donnent cette chose magnifique qu’est une évasion. Quel plus beau cadeau peut on faire à l’autre, sinon lui offrir sa propre liberté. Non pas la lui rendre mais l’aider à recouvrer son bien le plus précieux : ETRE !

Lorsque, en plus, le rapport de force bascule de l’autre côté, que la trouille change de camp, il faut le dire le plus simplement du monde : BRAVO !!

Tout d’abord, remettons les pendules à l’heure. La prison n’est pas une boîte d’intérimaires où l’on vient chercher un employé-gangster dans le but de faire un hold-up. Trois fois non ! Une bande d’amis capable d’organiser une Belle comme celle de Monsieur Antonio Ferrara où l’énergie et les compétences de chacun se sont additionnées dans une force de frappe complémentaire auraient pu, sans problème, mettre au service de l’argent leur praxis. Attaquer le bagne de Fresnes est beaucoup plus difficile, dangereux que de se goinfrer un fourgon blindé. Donc, soyons clair : il s’agit de véritable amitié. Perben Sarkozy tentent de nous faire croire le contraire afin que leurs tueurs (dans le sens des tueurs d’abattoirs et non d’assassins afin de ne pas laisser prise à la diffamation) dans les miradors puissent abattre "Les copains d’abord". Nous nous souvenons de la tentative d’évasion de Fresnes lorsque qu’un petit frère Monsieur Cyrille Khider est "présumément" venu en hélico chercher, arracher, remettre au monde son grand frère Monsieur Khider Christophe le mirador a ouvert le feu sans réfléchir plus loin que le bout de son fusil au risque que l’appareil, bombe volante, explose et fasse de la cour de promenade un charnier. Puis la tentative d’évasion d’Arles où, le mirador à ouvert le feu et tué un prisonnier et un ami venu faire la courte échelle. On ne tire pas sur un homme qui s’évade à main nue et quand bien même armée, le mirador sûr de son impunité et dans sa protection blindée peut sans s’émouvoir réaliser son fantasme sadique : le tir pour tuer. Il est facile et sans risque en hauteur, position de force, de canarder des hommes au sol. Voilà pourquoi les beaux et braves amis de Monsieur Ferrara ont, après avoir fait exploser une porte du bagne de Fresnes allumé directement les miradors. Les courageux surveillants pénitenciers se sont couchés bien à plat au fond de leur sentiment de puissance et j’espère que le mirador, petit espace, s’est transformé en latrines. Voilà aussi pourquoi à la prison de Luynes les miradors n’ont pas ouvert le feu sur l’hélicoptère, parce qu’en face il y avait du répondant ! Monsieur Perben, gaffeur, s’est demandé pourquoi les miradors n’avaient pas tiré ?

Ensuite il s’est indigné que l’héliport n’ait pas prévenu l’administration pénitentiaire en s’horrifiant que le personnel de l’héliport ne coupe pas à l’invitation citoyenne d’être des délateurs. Comme l’a dit un philosophe dont je tairais le nom par modestie et pudeur, il existe, Monsieur Perben sachez le, des résistants français qui ont les oreilles en taille-crayons et qui font de votre langue de bois des paroles de sciures pour y faire rouler la tête du pouvoir ! 

Il a dit ensuite, reprenant la parole et sa parole comme d’habitude, que c’était dangereux de mitrailler un hélico pour la sécurité des prisonniers en promenade.

Ah oui ? Et bien Monsieur Perben, sachez que les miradors n’ont pas ouvert le feu parce qu’il y a eu l’abordage de la prison de Fresnes et l’exemplarité a fonctionné Jurisprudence de la marginalité. Il y a des coups de calibre éducatifs pour éviter les bavures délinquantes. ( Il n’y a pas que vos flics qui ont le droit à la bavure ! )

Les surveillants ont compris qu’il était moins dangereux pour eux de ratonner des enfants dans les mitards. Qu’ils valaient mieux les pendre morts au cas où un mauvais coup de pompe à la tempe en flinguait un (affaire Soltani entre autre) Oui, les matons ont pris une sage décision, eux dont des amis de trente ans ne viendraient jamais les chercher en enfer ont compris l’essentiel :

LES AMIS DE NOS AMIS (condamnés à 30 ans)
SONT VOS ENNEMIS.

A vous qui n’avez pas le sens de l’amitié, laissez nous vous dire que les enfants de 13 ans qui vont être incarcérés (par la maltraitance étatique) ou qui le sont déjà vont forger dans les murs des amitiés indestructibles. Les gangs les plus soudés se sont toujours forgés dans l’enfance. Alors allez-y Messieurs, mettez les enfants en prison, créé vos QHS, les tombeaux pour vivants, pour les rebelles, les révoltés, les CAVALEURS. Faites et vous verrez bien sortir de vos cages des oiseaux, des aigles, dont les fientes arroserons les poules mouillées dans leur clapier-mirador.

Bonne chance aux évadés et comme l’a dit et écrit Laurent Jacqua  : Chaque prison est un mur de Berlin [1]. Continuez Messieurs-Dames de la pénitentiaire à tirer pour tuer les évadés. Des cellules, derrière les barreaux, les prisonniers et prisonnières vous observent et savent que votre lâcheté, votre couardise feront de vous les criminels, aux ordres, de demain !

Je voudrais citer (en espérant que mon ordinateur n’explose pas d’indignation à la frappe de son nom) F. Mitterrand qui dans ses entretiens racontait qu’un des plus beaux souvenirs de sa vie et certainement le plus fort restait son évasion d’un camp de prisonniers en Allemagne. Alors, suivons l’exemple d’un Président de la république car enfin, ce n’est pas rien l’évasion d’un Président de la République Qui, s’il méritait un coup de pied au cul, ne méritait pas une balle dans le dos. Il avait assez de ses amis le poignardant avec le sourire veule de la politique politicienne.

Ave César ! Ceux qui vont s’envoler contre toi t’emmerdent !

AHB 

Notes: