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Création du Comité d’Aide aux Prisonniers politiques du (nouveau) Parti Communiste Italien

Mise en ligne : 1er août 2006

Texte de l'article :

Comité d’Aide aux Prisonniers politiques du (nouveau) Parti Communiste Italien - Paris
adresse e-mail : liberteprisonniers.npci@yahoo.fr
 
Communiqué du 28.01.06
 
Renforçons la lutte pour la libération des camarades Maj et Czeppel du (nouveau)Parti Communiste Italien, détenus en France sur la demande de la Bande Berlusconi parce que communistes !!!
Créons 10, 100, 1000 Comités d’Aide aux Prisonniers politiques du (nouveau)PCI !!!
 
Les camarades Maj et Czeppel du (nouveau)PCI, depuis le 26 Mai 2005, sont reclus dans les prisons françaises. Contre eux, le juge Thiel, sur la demande de la Bande Berlusconi, a ouvert une enquête pour "terrorisme". L’unique élément présent dans cette enquête contre les camarades Maj et Czeppel est : COMMUNISME.
Dirigeants du (nouveau)PCI, les camarades Maj et Czeppel contribuent depuis des années sans économiser leurs forces à la lutte pour la construction de l’unique alternative réelle au désastre économique, politique, culturel et moral produit par la bourgeoisie : le Socialisme. Pour mettre des obstacles à leur activité et à l’activité du Parti, les Autorités Italiennes, avec la complicité des Autorités Françaises, conduisent un travail de répression préventive : en d’autres mots, les Autorités cherchent par tous les moyens d’empêcher, à travers les arrestations, la détention et l’intimidation, que le travail politique conduit par ces deux camarades et par le (nouveau)PCI ne se développe. Pour atteindre ce but, les Autorités ne se font aucun scrupules de violer les droits politiques (liberté d’expression et d’organisation), sanctionnés par leurs propres Constitutions, mais aussi les droits humains. Cette conduite de la bourgeoisie contre le (nouveau)PCI est une vraie guerre non déclarée !
 
Les camarades Maj et Czeppel résistent avec détermination à l’intérieur des prisons où ils sont reclus. Leur résistance est une lutte quotidienne contre l’isolement de l’extérieur, du travail politique, des camarades, de la famille et des amis. C’est une résistance quotidienne contre les mille, violentes ou plus subtiles, en tout cas constantes, tentatives d’intimidation et de pression psychologique qui ont pour but de réduire à néant leur identité politique et leur rôle de dirigeants révolutionnaires.
Les lettres que ces camarades envoient sont expédiées un, deux, trois mois plus tard, après avoir été traduites, étudiées et photocopiées par le juge Thiel. Les lettres qui leur sont envoyées leur sont remises après un mois, deux mois, et parfois trois ou quatre mois. On a pu voir des cas où les lettres n’ont, tout simplement, pas été remises à leur destinataire. C’est monstrueux : le but de cette mesure est en effet de chercher de briser, de brûler les rapports humains et politiques existants. Et c’est encore plus abominable si on pense que l’intimité et la profondeur des sentiments exprimés dans les lettres écrites par et pour les proches sont violées par les traductions, les retards, photocopies et censure !
 
Ces derniers mois, de nombreux paquets de revues envoyés au camarade Czeppel ont été renvoyés à l’expéditeur. Comme ça, sans aucune explication. Seul le tampon "refusé" sur l’enveloppe du colis. Si, "refusé". "Refusé" de fournir du matériel au camarade pour alimenter sa conscience politique. "Refusé" d’interférer dans les infâmes tentatives des Autorités pour annéantir le camarade. "Refusé", parce que lorsque tu es dans les mains de l’ennemi, c’est lui qui dicte les règles... Ces jours-ci, la soeur du camarade Czeppel est allée lui rendre visite et lui a apporté des livres. Le surveillant, exécuteur aveugle d’ordre venus d’en haut, a refusé, lui aussi, de faire passer les livres en italien, ce qui fait que le camarade Czeppel s’est vu remettre un seul livre (sur les six ou sept que sa soeur lui avait porté) en français ! Même la langue est utilisée comme prétexte pour faire pression sur les camarades, comme si les mille difficultés, autant linguistiques que culturelles qu’un prisonnier est contraint d’affronter quand il est détenu dans un pays qui n’est pas le sien ne suffisaient pas ! Dans le cas du camarade Maj, qui depuis quelques jours a été obligé de changer de cellule, les instruments de pression utilisés contre lui sont les conditions hygiéniques très précaires : le water de sa cellule ne fonctionne pas et les requêtes que le camarade présente tous les jours pour le faire réparer ne sont pas prises en considération par l’administration pénitentiaire. Comme un rat de laboratoire ! Enfermé dans une toute petite cellule et obligé à vivre dans des conditions hygiéniques malsaines !
 
Vingt heures par jour dans la solitude d’une cellule. Aucune possibilité de transfert dans une cellule dans laquelle est présent un autre détenu. Et lorsque, pendant l’heure de promenade, s’installent de bons rapports avec les autres prisonniers politiques, quelques semaines plus tard ces derniers sont transférés dans d’autres bâtiments ou d’autres prisons. Comme ça, à l’improviste, comme des paquets. Cela arrive désormais au camarade Maj à une fréquence scandaleuse !
Dans l’état actuel, le juge a accordé le droit de visite pour Czeppel seulement à sa soeur, laquelle vit en Italie et donc ne peut se rendre à Paris qu’une fois par mois. Toutes les autres demandes de permis de visite ont été refusées. Ou, mieux, le juge ne s’est même pas préoccupé de répondre, violant ainsi de fait la loi qui régit cette procédure !
 
Mais ce n’est pas encore fini. Au mois d’octobre le juge Thiel a interrogé de nouveau les camarades Maj et Czeppel. Dans le couloir du Palais de Justice les deux camarades se sont croisés. L’un rentrait et l’autre sortait du bureau du juge, naturellement menottés et contrôlés par deux policiers chacun. Ils se sont salués. A peine le temps de terminer "ciao" qu’un policier a pratiquement sauté sur le camarade Maj et lui a baillonné la bouche avec la main ! Il est difficile d’imaginer un exemple plus évident d’abus de pouvoir ! La prochaine fois, jusqu’où ça ira, jusqu’à la muselière ?
Et encore. Le 16.01.06, pendant l’audience devant le juge de la Liberté et de la Détention, Mme Girardot, on a empêché de fait le camarade Maj d’exprimer sa position, de se défendre des fausses accusations qu’on lui impute. Tous les deux-trois mots le juge interrompait le camarade. Et à la fin de l’audience, Mme Girardot a estimé qu’il y avait un nombre suffisant d’éléments pour prolonger la détention provisoire ! Même le droit de se défendre est de fait interdit aux camarades du (nouveau)PCI !
 
NOUS AVONS DECIDE DE SE REBELLER CONTRE CETTE SITUATION !!!
NOUS AVONS CREE LE COMITE D’AIDE AUX PRISONNIERS POLITIQUES DU (nouveau)PCI - PARIS !!!
 
L’objectif du Comité est de renforcer la lutte internationale en cours pour la libération des camarades Maj et Czeppel. Le Comité développera dans la région de Paris les activités suivantes :
- dénonciation martelée de la persécution en cours contre le Parti ;
- mise à jour constante sur la situation des camarades Maj et Czeppel ;
- promotion de la solidarité de classe à leurs égards
- organisation de mobilisations pour la défense des droits politiques et pour la libération des deux camarades 
- propagande de la conception du (nouveau)PCI, pour contraster les mensonges avec lesquels la bourgeoisie cherche d’embrouiller les idées sur le projet politique réel du Parti.
 
LA BATAILLE POUR LA LIBERATION DES CAMARADES MAJ ET CZEPPEL DU (nouveau)PCI EST UNE BATAILLE QUE NOUS VAINCRONS !!!
ADHEREZ AU COMITE !!! CREE UN COMITE DANS TA VILLE !!!
Il est possible de vaincre ! Il est possible d’obtenir la libération des camarades Maj et Czeppel ! Mais un effort collectif est nécessaire, une mobilisation de tous les camarades et de tous les sincères démocrates qui ne sont pas disposés à baisser la tête devant cette honteuse violation des droits politiques ! Nous lançons donc l’appel à adhérer au Comité d’Aide aux Prisonniers politiques du (nouveau)PCI -Paris. Et nous invitons tous les camarades et tous les sincères démocrates qui vivent dans d’autres villes de créer à leur tour, dans leur ville, des Comité d’Aide aux Prisonniers politiques du (nouveau)PCI.
 
ECRIVONS DES MESSAGES DE SOLIDARITE AUX CAMARADES MAJ ET CZEPPEL !!!
BRISONS L’ISOLEMENT !!!
 
Giuseppe Czeppel  
340658 F bat 2D 
M.A. Fleury Mérogis 
7 avenue des peupliers 
91705 Fleury Mérogis 
 
Giuseppe Maj
285180 2ème Division 
M.A. de la Santé
42 rue de la Santé
75014 Paris 

Vive la résistance des camarades Maj et Czeppel du (nouveau) PCI, exemple pour tous les camarades qui luttent pour le Socialisme !
 
En avant dans la lutte pour leur libération et pour la défense des droits politiques ! 
 
Créons dix, cent, mille Comités d’Aide aux Prisonniers politiques du (nouveau) PCI !
 
NOUS VAINCRONS !