A Oihane
Oihane, camarade hier meconnue,
je ressens ta vie, ton nom couler
dans mes veines et faire battre mon coeur,
de tes nobles sentiments de femme et de militante.
Oh ! Fille du vent.
Tu m’emportes avec toi
sur les rouleaux de la mer
par dessus les nuages
d’ici et de la-bas...
tu m’emportes avec
ta determination
en amie et en camarade
Maite zaitut, Petite soeur,
une soeur que j’aurais
tant desire avoir.
Oihane, chercheuse d’etoiles,
de montagnes et de
plaines liberees.
Maite zaitut camarade,
et en toi, ta force
et ta generosite.
Maite zaitut
Oh toi, partie sans mot dire, a la voile vers cet immense
espace
independante, tu restes avec nous, vivante,
car tu ouvres l’horizon de la liberte pour ton peuple
et de son independance enfin reconquise.
Sa liberte desormais acquise !
Camarade en rouge vert et blanc
je te salue humblement
je le vois clairement
petite flamme
dans les yeux de tes camarades et de ton peuple.
Chant immortel dans les paroles
de ton peuple en lutte.
Petite soeur, camarade,
tu m’as conquise.
A tes cotes je marche,
assuree par ta main
qui fermement me tient
sur le chemin revolutionnaire
d’Euzkadi Ta Askatasuna
Jo Ta Ke
Euskal Presoak Askatu Orain
Su Ta Gar
Maite zaitut
Nathalie Menigon,
prisonniere revolutionnaire d’Action Directe
(publie dans Ekaitza, n° 937, 26 août 2004 ; http://ekaitza.free.fr)
Version accentuee sur http://nlpf.samizdat.net et sur le site d’Ekaitza
Voir aussi les témoignages sur les situations de Nathalie, et de Oihane