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(2006-03) Compte-rendu CampagneTrop C Trop

Mise en ligne : 2 mai 2006

Texte de l'article :

Compte rendu de réunion du 22 mars 2006
Campagne "trop c trop" / "Numerus clausus"

Invités : (liste à compléter)
- Bernard Bolze / Julien
- Groupe MIALET : UCAS (Unité de consultation A sanitaire)
- GENEPÏ
- ACAT
- Ban Public
- Les Verts
- Groupe Lestran
 
 Ordre du jour :
- Cette campagne recouvre 9 actions principales dont :
- Actions urgentes : relation avec la presse : médias locaux par le biais des rencontres locales : presse régionale, télé, radio locale...
- Les rencontres nationales : décentralisation et déplacements
- Arts de la Rue
- Recherche de financement (dont les 9 euros/détenus)
- Questions diverses : Développer le nombre de signataires : OIP, FARAPEJ, aumônerie, secours catholique, ANVP, Croix rouge...
 Cela pose la question de la complémentarité ou de la concurrence ?...
 
 I/ Actions urgentes :
 C’est un élément déterminant de la campagne car un cas particulier permet d’illustrer les propos de cette campagne. Cela agit comme une « piqûre de rappel ».
- Exemple un : cas d’un jeune homme malien qui est en France depuis plusieurs années héberge un ami. Cet exemple, appelé "délit de fraternité", dénonce les délits qui ne cessent de conduire les gens en prison.
- Exemple deux : 12 ans de prison pour détention de stupéfiants qui ont conduit à la pendaison de cette personne incarcérée.
 
 ? Critiques
 Ces cas sont ponctuels et reposent sur un individu, ce qui suscite polémique au sein de la réunion. L’idée est ici, de ne pas être une étude précise d’un cas particulier, mais d’illustrer notre propos à la « méthode journalistique ».
 Par ailleurs, ce moyen d’action est assez lourd et atypique et ne correspond pas toujours aux méthodes des associations associées à cette campagne.
 Est-ce que toutes les associations sont soumises à ce genre d’action ?
 Doit-on citer le nom des personnes mentionnées ? L’idée est de nommer tout le monde car cela permet de responsabiliser, de donner des exemples précis, des preuves concrètes et également de faire référence aux audiences publiques
 
 Actuellement, il n’est plus l’heure de discuter des actions urgentes ; il ne s’agit pas ici de remettre en cause les jugements réalisés mais de montrer que la "mise en prison" doit être une peine extrême.
 Il faut alors que chaque association propose un exemple type. Chaque association peut avoir recours à ce moyen pour faire parler de la campagne.
 Mais il semble toutefois difficile de relayer cette information en grand nombre. Une grille de lecture permettant d’expliciter "qui fait quoi ?" serait la bienvenue.
 
 Deux objectifs pour les signataires :
- liberté de relayer ces informations
- suggérer des cas particuliers
 
 Actuellement, ces cas sont validés par le "comité de pilotage".
 Mais il est important de rappeler que ce travail :
- Doit être vite réalisé ;
- Emane de plusieurs structures ;
- Soit source de témoignages pertinents.
 Enfin, il est également important de constater une distinction entre actions "urgentes" et "non urgentes". Cette vision est relative et subjective.
 Les longues peines peuvent aussi être des actions urgentes !...
 L’idée est de prendre un cas et ensuite l’accumulation de cette histoire (réactions en chaîne, effet boule de neige) sera fondamentale.
 
 II/ Rencontres locales :
- Décentralisation :
 Organisation : Un groupe local contacte la campagne et ensuite nous les invitons à mobiliser le réseau associatif de la Ville concernée.
 Puis, il s’agira de faire remonter les informations aux signataires pour qu’ils se mobilisent.
 L’idée est :
 ? d’expliciter la plate-forme ; il s’agira donc d’un réel travail pédagogique.
 ? de projeter un film.
 ? de diffuser une plaquette d’informations sur l’Appel, intégrant des chiffres, des textes, des arguments : sorte de site Internet sur papier.
 Chacun d’entre nous devra prendre l’initiative de réaliser une rencontre dans une ville, à l’instar de St Etienne le 8 avril.
 
 III/ Arts du crique
 Des kits sont en cours de réalisation : il s’agit de mallettes contenant plaquettes, affiches, flyers, outils informatiques et logo de la campagne, ainsi que du rouleau pour délimiter les 9m².
 Les artistes peuvent également proposer de créer un "événement" autour de cette campagne.
 
 Autre lieux d’accueil : festivals, etc.
 L’action sera réalisée sur les mêmes principes.
 
 ? Il a été décidé que les rencontres locales ne seront pas couplées aux arts de la rue.
 
 Calendrier :
- 29 mars au "Cabaret Sauvage"
- 30 mars avec Hors les murs - à 18h : demander invitation.
- "Transbordeur" en automne
- Zénith l’année prochaine

IV/ Recherche de financement
Le SAF apporte un soutien financier.
Le CIMADE réalise la comptabilité.
L’idée est d’agir ensemble pour les droits de l’Homme.

Que penser du principe des 9 euros relatifs aux 9 m² à verser sur 18 mois ?
L’idée est de trouver 1000 personnes qui souhaitent le faire : la moitié sera déduite des impôts, ce qui reviendra alors à 81 euros annuels.
Le budget de la campagne "double peine" s’élevait à hauteur de 1,6 millions de francs, soit environ 300 000 euros.

Concernant la somme de 9 euros sollicités auprès des détenus, cela est sujet à polémique.
- Est-il important que les détenus soient également contactés pour s’exprimer ?
- Le lien ne doit-il pas être uniquement financier ?

La Maison du Barreau de Paris propose d’organiser un grand événement afin d’officialiser cet Appel et cette demande d’implication auprès des détenus.
L’idée est :
 ? d’impliquer la communication : télévision, radio,,, Se rendre sur les plateaux tv : solliciter les détenus pour qu’ils participent à leur propre condition !
 ? de faire en sorte qu’un "groupe de travail" puisse voir quelle formule est retenue pour que les détenus puissent verser de l’argent (éviter toute discrimination et toute violence).
Question en suspend : Quid de la gratuité de la salle ?

V/ Questions diverses 
Associations non encore signataires à motiver :
OIP, Secours Catholique et autres associations oeuvrant dans les milieux pénitenciers.
 ? Le principal critère retenu est de revoir, mieux définir et communiquer autour de la notion de "Numerus clausus".

VI/ Projection du film :
Documentaire de 40mn sur « OUTREAU », réalisé à partir de témoignages.

 ? Critiques importantes liées au choix de ce film pour représenter l’Appel :
 - Pas de cas de personnes qui sont réellement coupables ?
 - Où est le Numerus Clausus ?
 - Comment se sentir toucher, à l’instar du fameux "ça pourrait m’arriver" ?