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(2004) Distribution des drogues légales aux prisonniers, même sans l’aide de médecins.

Mise en ligne : 30 avril 2004

Dernière modification : 11 septembre 2005

Texte de l'article :

AAAVAM
Association d’Aide Aux Victimes des Accidents des Médicaments

10, rue de la Paix 75002 Paris
Tél. : 01 41 10 87 00

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE

SUICIDE

Avec trois suicides de détenus en moins d’une semaine à la maison d’arrêt de Villefranche-sur-Saône, le problème de la surpopulation carcérale devrait être résolu avant l’été ! Notre Association félicite Monsieur Dominique Perben Ministre de la justice pour ces mesures énergiques permettant à l’Administration pénitentiaire de distribuer des drogues légales aux prisonniers, même sans l’aide de médecins.

En effet, c’est bien grâce à des distributions massives de tranquillisants et de somnifères directement par l’administration que la plupart de ces autolyses sont organisées en toute connaissance de cause. S’agissant d’empoisonnements psychiques à l’encontre de groupes, le code pénal est très précis : il s’agit de crimes contre l’humanité.

La collusion de juges d’instruction et de quelques experts judiciaires permet par le biais des falsifications d’expertises de dissimuler ces assassinats perpétrés davantage pour des intérêts particuliers que pour des raisons d’État.

Les médicaments psychotropes de la classe des benzodiazépines et apparentés comme le Stilnox’, Temesta’, Valium’, Lexomil’, Lysanxia’, Imovane’, Rohypnol’, Halcyon’, Xanax’ favorisent les passages à l’acte suicidaire (dictionnaire Vidal), véritables succédanés de la cocaïne, ces drogues légales sont responsables d’actes de Violence, d’accidents médico-légaux, du travail et de la circulation !

Véritable locomotive de la médecine commerciale, ces substances vénéneuses bon marché organisent en France l’hypocondrie permettant la multiplication des interventions médicales en tout genre, ainsi que des prescriptions de médicaments beaucoup plus onéreux, toute cette politique est responsable de la plus grande part du déficit de la Sécurité Sociale et des dysfonctionnements de nos hôpitaux.

Georges Alexandre Imbert
Président de l’AAAVAM